Rechercher dans ce blog

jeudi 8 novembre 2012

Avancées ?


Alors, cette écriture ?

Je suis sur un projet de roman de science-fiction. Je me suis lancée dans sa rédaction en janvier 2012 sur une trame construite il y a six ans. J'ai vécu cette période dans l'euphorie, alignant les Ksec * comme si j'avais fait ça toute ma vie. Puis j'ai fait bêta-lire le début de cette version en mars. Les retours, courtois et argumentés, m'ont fait comprendre que j'avais, disons, une certaine marge de progression avant d'écrire un truc cohérent. 120 000 signes, soit en gros 60 pages A4 en interlignes 1.5 si je me souviens bien, partirent à la poubelle en mars. J'ai tout recommencé le 18 avril.

J'ai retravaillé le scénario, déniché quelques bonnes idées, m'en suis fait suggérer d'autres. Je suis repartie, la fleur au clavier, en me disant naïvement que là, je tenais le bon bout. Quelques mois de travail et deux nouvelles plus tard, je me suis retrouvée à peu près au même stade (114 ksec) au début d'octobre en me disant : "Ce serait peut-être pas mal de faire lire ton synopsis aux copains". Dont acte ce week-end. Les retours, toujours courtois et argumentés, m'encouragent à repenser le corps de mon texte (pas encore écrit, ouf !) pour étoffer l'histoire et inclure plus de péripéties.

Alors cela n'avance plus en Ksec, mais les questions, les objections, les rejets même de mes lecteurs, loin de me couper les pattes comme la première fois, sont autant de défis à relever pour enrichir mon scénario.

On apprend à tout âge. Encaisser les critiques, les transformer en moteur de créativité, je l'ai appris cette année. Le lecteur qui critique mon travail est une personne qui a pris de son temps et de son énergie pour m'aider. Que mes lecteurs soient remerciés. Je n'ai jamais regretté d'avoir travaillé une fois de plus une nouvelle. Alors pour ce roman, ce sera pareil. Mais en beaucoup, beaucoup plus long.

Il faut être maso pour se lancer dans l'écriture, non ?







Un peu de jargon :
* Ksec : kilo de signes espaces comprises, l'unité de mesure de la longueur d'un texte chez les auteurs. Il est plus rationnel de calculer la longueur d'un texte en signes (lettres, ponctuation, et espaces) qu'en mots ou en pages, en particulier vis-à-vis des éditeurs.


2 commentaires:

  1. Réponses
    1. Oh, Earane, je n'avais pas vu ton gentil mot ! Merci, les ondes positives que je reçois doivent fonctionner, j'avance...

      Supprimer

Vos commentaires :