Je dois ma première publication à
« Piment et Muscade », je vais donc vous parler de ce
fanzine découvert grâce à Cocyclics.
Cocyclics, association et forum de
bêta-lecteurs de l’Imaginaire, comprend un grand nombre de membres
actifs, dont une modératrice, Roanne, est également la présidente
de l’association « l’Armoire aux épices », consacrée
à la littérature érotique et sensuelle. « Piment et
Muscade » en est le fanzine et publie des nouvelles sur appels
à textes, jusqu’à tout récemment sur une base trimestrielle.
Voici le lien vers le site de
l’Armoire : (attention, site et forum réservés aux ADULTES)
J’ai lu tous les P&M qui
n’étaient pas épuisés lorsque je me suis intéressée à leurs
appels à texte. J’ai été charmée par la qualité globale des
textes et leur variété dans l’interprétation des thèmes. Je me
rappelle avoir été amusée souvent, émue également, soufflée
parfois par la beauté audacieuse de certaines histoires. Des textes
resteront gravés dans ma mémoire...contenus dans « Au gré du
vent », « À la lettre », « Légendes au coin
du feu », « Plein Soleil » et tant d’autres. P&M
reste une publication réservée aux adultes mais elle n’est pas
pour autant un exutoire à fantasmes. La ligne éditoriale privilégie
la légèreté et l’humour, alors esprit malsain s’abstenir…
Pourquoi me suis-je lancée dans un
appel à textes pour P&M ? Le sujet m’a inspirée tout de
suite (je l’explique dans le billet bonus sur « Fers et
Talons ») et puis la ligne éditoriale m’a paru un défi
intéressant à relever. En tant que lectrice, il m’est arrivé
parfois (souvent ?) de me trouver sortie de ma lecture par une
scène érotique dans un roman. Mal fichue, mal placée, inutile,
vulgaire, les défauts ne manquent pas pour saboter ce moment
important dans la vie des personnages. Sans évoquer les auteurs,
talentueux ou célèbres par ailleurs, qui prennent un malin plaisir
à systématiquement violer tout le monde dans les cinquante
premières pages de leurs productions, d’autres ont une vision des
relations intimes qui me rappelle les discours édifiants des garçons
de mon collège, ça remonte à un moment d’ailleurs. Comme dirait
mon fils : "Bèèèèèèrk...!". Je me suis attaquée
à l’exercice avec des sueurs froides. Je ne dis pas que le
résultat est parfait, mais j’ai fait de mon mieux, et les retours
que j'ai reçus pour l'instant sont plutôt positifs.
Comme maintenant je fais fièrement
partie des auteurs épicés (appellation contrôlée !), je
continuerai à surveiller les appels à textes de l’Armoire et je
retenterai volontiers ma chance à l’avenir. Pour voir si je saurai
à nouveau parler d’amour ou de sexe sans que ça soit
« Bèèèèèèrk...! ».
Je prends bonne note du lien. (Et avec des liens, on peut faire de chouette trucs. ;) )
RépondreSupprimerCeci dit, les femmes sont souvent plus douées pour les récits érotiques.
Les mecs sont trop prudes, ou trop brutaux.
Ou alors, ils écrivent sous pseudos.
A lire aussi (je les ai, je pourrais te les prêtre) les recueils de nouvelles rassemblées par Jean-Marc Ligny : 'Eros Millenium'(écrits par des messieurs) et 'Cosmic Erotica' (écrits par des dames), avec de belles plumes dans les deux cas, et dont la ligne éditoriale était 'érotisme en SF'. C'est étonnant de voir comme les femmes sont plus 'hard' que les hommes. Chez les messieurs, un texte magnifique de Jean-Claude Dunyach (oublié le titre, mais c'est mon préféré) et chez les dames un de Anne Duguël, splendide et fantastique, et celui de Valérie Simon, très beau aussi (Le loup).
Supprimer"te les prêter" (drôle de lapsus en la circonstance...);-)
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