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mercredi 17 juin 2015

Résurrections de Feldrik Rivat, tome 3 des Kerns de l'oubli



titre : Résurrections, tome 3 des Kerns de l’oubli

auteur : Feldrik Rivat

éditeur : Les éditions de l’Homme sans nom

nombre de pages : 421



4ème de couverture :
De sombres lieutenants se réveillent depuis les profondeurs de tours millénaires. 
Des soldats d'acier tombent des cieux, fer au clair, statufiés, en attente d'un ordre divin pour semer une mort mécanique. Les fous de foi se rassemblent en masses hurlantes, dressant leurs armes à la face des Destructeurs, marchant derrière ce Dieu redescendu pour eux, sur notre Terre.
Mais que savent ces hommes du duel millénaire qui joue par ces gestes, le dernier de ses actes ?
Qui est cet Alchimiste, auteur insaisissable de l'Ararak ?
Les kerns ont parlé.
Le temps du Rachat est maintenant venu.


A lire absolument si on aime :
Les romans inclassables et surprenants
Découvrir la véritable face des choses…
A éviter si on cherche :
Un roman « stand alone » : il faut absolument lire les deux premiers tomes !
Tout comprendre tout de suite


L'avis du critique :

De nouveau , une sacrée lecture avec son lot de surprises (et franchement, c’est de plus en plus difficile de parler du roman sans en révéler quoi que ce soit…).

Le début du tome attaque très fort avec la scène où Amarok, un chasseur vivant dans un refuge sur la banquise, finit par abattre un ours. La scène démontre (s’il le fallait encore…)  le talent narratif de Feldrik Rivat avec brio. Je vous mets au défi  de ne pas sentir le froid et l’humidité en lisant ce chapitre. Je suis devenue fan de ce style fort et riche, au vaste vocabulaire. 

Par ailleurs, j’ai passé un bon moment à me demander qui étaient les membres  du Quadrille voyageant dans une certaine roulotte, et où se situait leur rôle. Par contre, là encore, l’imaginaire de l’auteur nous ouvre des portes surprenantes et fait mouche : la profondeur de leur micro-univers, le vocabulaire inventé, fleuri et déstabilisant, leurs relations fantasques, l’absurde parfois des situations dans lesquelles ils sont plongés, ajoutent une facette qui m’a rappelé certaines lectures de Boris Vian ou de Blaise Cendrars (elles ne datent pas d’hier, du reste, et m’ont marquées...) et tranchent singulièrement avec l’ambiance beaucoup plus sombre du reste du récit.

L’errance apparente ou plus exactement le chemin qu’ils suivent guidés par la « Sorcière » Awana peut paraitre dérangeant pour le lecteur, et lui donner l’impression que les personnages n’ont que peu de libre arbitre. Cependant, la fin de l’histoire justifie la linéarité de ce fil narratif. (Eh non, point de deus ex machina…ce n'est pas le genre de la maison !)

Il faut se laisser porter par le récit, parce qu’il est difficile, je crois, de deviner le dénouement de la trilogie. Peu à peu, les personnages des deux premiers volets rejoignent le lieu de l’arène finale. La vérité cachée se dessine puis les révélations arrivent en toute fin de roman. 

On peut alors se dire qu’il serait une bonne idée de tout relire maintenant que l’on sait, hé hé hé. Pour redécouvrir le monde des Kerns, leurs faces cachées et celles de leurs personnages. Je m’y emploierai peut-être, mais d’ici là, j’ai quelques (hum) romans et nouvelles à lire. 

Enfin, voilà. Ce fut une lecture prenante, intense, pas reposante, non, car elle exige un investissement du lecteur en ouverture d’esprit ainsi qu’un goût certain pour les styles littéraires sophistiqués. Moyennant quoi, on arrive au bout de la trilogie avec l’impression d’avoir effectué une plongée vertigineuse dans de multiples dimensions.


Le petit plus du livre 
La parution du tome 3 est accompagnée d’un très beau coffret illustré qui fait de cette trilogie un petit bijou pour votre bibliothèque !

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