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mardi 29 septembre 2015

Les Aventuriales : Yessss !!!!



On a dit « compte-rendu ».
Je suis encore dedans, alors c’est dur.
On peut dire que ces premières Aventuriales ont été un vrai succès pour tout le monde.
AVANT : 


Mais commençons par le commencement… Le vendredi, veille du salon, après une matinée et une après-midi consacrées à l’installation des tables, chaises, récupération des denrées pour les collations et la buvette, déballages divers dont je vous ferai grâce, on attaque les choses merveilleuses avec l’exposition Philippe CAZA à Romagnat. Elle dure un mois. Si vous le pouvez, courrez l’admirer, c’est un rêve. Pour moi, c’est l’histoire de la SF accrochée au mur. J’y ai retrouvé des couvertures de romans que j’ai lus ou connus, dans des teintes pétantes et présentées avec goût dans cette superbe salle d’exposition de la mairie. L’entrée est gratuite et c’est une plongée dans l’imaginaire de l’artiste, avec ce délicieux humour qui n’appartient qu’à lui, surtout chez certains extra-terrestres débonnaires. Je me suis régalée, et j’ai beaucoup apprécié les discours qui ont précédé, ni trop longs, ni trop courts, que Monsieur CAZA a reçus avec gentillesse et simplicité. Un moment de pur bonheur.

Après les efforts et l’émerveillement, le réconfort : nous emmenons la première fournée de participants au salon dans un des repaires secrets de Clermont-Ferrand : le 1513, crêperie-culte depuis que je suis adolescente (au moins). Là, le cadre est un appel au jeu de rôle grandeur-nature façon médiéval-fantastique, le bâtiment superbement restauré et entretenu date de 1513. (on dit le 15-13 ici, si vous voulez passer pour un Clermontois). Les crêpes et salades ont eu l’air de plaire à tout le monde. Papotages en règles, récupération des derniers arrivants, départ de la crêperie vers 23h30, de mémoire. Quand on s’est couchés avec Woodcock, je lui ai dit « Punaise, je suis crevée et on n’est que vendredi ».  Ah oui, entre temps, notons que les dieux de la SncF ont ménagé Thierry, notre complice toulousain et que son train, pour une fois, est arrivé à l’heure, ce qui lui a permis d’être des nôtres pour le diner.
Dodo, donc.
Pas longtemps, hein.
Sonnerie de trompette ! Lever 7h30, il me semble. Nous parvenons par miracle à n’oublier quasiment rien, entre provisions, gâteaux, matériel divers. Nous partons à deux voitures pleines de bazar et en avant. Nos deux fistons nous rejoindrons après une grasse matinée d’ado.
En arrivant, je réalise qu’on est partis pour un sacré truc. C’était une chose de voir la salle garnie de tables vides la veille, c’en est une autre de les voir décorées et de croiser tous ces visages connus ou inconnus. De peur d’oublier des gens, c’est ma spécialité, je ne vais pas me lancer dans une énumération. Mais c’est vraiment sympa de retrouver ce monde de la SFFF « à domicile », surtout que les stands rivalisent de beauté et de décors.
Et là, eh bien, la journée passe à toute allure. De temps en temps, je vais faire le point avec Axelle, notre responsable des bénévoles, organisée aux petits oignons, pour savoir à combien d’entrées nous sommes. Et le compteur tourne. 600 à la fin du samedi ! Cela se présente pas mal. Mon fils ainé a déjà claqué tout son budget.
Le samedi soir, de multiples diners réunissent les participants, qui au super restaurant de Ménétrol « En attendant Louise », qui dans des bars cachés au fin fond de Riom (ambiance fantastique garantie, hein ?), qui chez un certain éditeur numérique qui publie du papier pour faire plaisir à ses auteurs, une belle bande de joyeux drilles, au passage, et d’autres dans une annexe auvergnate d’une certaine mare aux grenouilles. On  pense à celles et ceux qui sont en Convention CoCyclics, promis, on va tâcher de ne pas faire se télescoper les deux dates la prochaine fois…
Le dimanche après-midi, après une matinée calme, confirme nos espoirs. Des cosplayers s’affrontent en créativité et en passion (non mais, les costumes magnifiques !!!), des Jedi s’affrontent dans le gazon et vont peut-être recruter mon fils (de nouveau fauché malgré l’attribution d’une ligne de crédit supplémentaire d’origine parentale), des joueurs testent de multiples jeux de société sous un soleil radieux (un peu nuageux en fin d’après-midi mais sans pluie). Des tables-rondes et des conférences se succèdent tout le week-end, que je ne vais pas énumérer mais qu’on a filmées. J’espère que les vidéos seront d’assez bonne qualité pour être, peut-être, placées sur le blog des Aventuriales. Mon plus jeune fils fait son choix de livres lui aussi, j’en prends pour moi, pour les copains… j’aime les bouquins.

Fin du salon, 1500 entrées environ. Editeurs, auteurs, libraires, et visiteurs le sourire aux lèvres. Rappelez-vous mon dernier billet, c’était notre objectif. J’ai eu entre temps (cela fait à peine 24h !) des retours enthousiastes de certains visiteurs. Certains ont été épatés par la diversité des artistes présents, par la variété de l’offre sur le salon. D’autres ont carrément découvert un monde et, venus par curiosité, sont repartis avec des livres. Des auteurs ont passé le stock entier de certains titres,  les libraires ont bien bossé, les éditeurs aussi. Des contacts, des projets sont nés ou se sont concrétisés à l’occasion de ces rencontres, et c’est important aussi car cela dénote le dynamisme et l’envie d’avancer de ces littératures de genre.
Ce billet ne veut pas dire qu’on n’ait pas eu de loupés. On a eu quelques couacs, qui normalement sont passés inaperçus de l’extérieur. On va faire le point de tout ça quand on aura dormi et on tirera les enseignements nécessaires. Mais globalement, pour une première, on a des raisons d’être contents.
Cela a déjà été fait, mais un merci à tous ceux qui nous ont aidés à donner naissance à ce bébé, soit en nous apportant leur aide sous quelque forme que ce soit, soit en nous apportant du financement, et parfois les deux.
Et bravo à l’équipe Gandahar (oui je nous autocongratule, ce n’est pas tous les jours que je le fais, hein !) pour son implication, particulièrement aux locomotives qui se reconnaîtront.
Love you, folks.

2 commentaires:

  1. Aaah ! super, je peux enfin te laisser un commentaire, merci ! ;)

    C'est une chouette et belle restitution que tu nous as rédigé là, c'est toujours agréable de voir les coulisses (je suis une bête curieuse).

    Vous avez fait du bon travail et j'espère qu'il y aura une 2ème édition l'an prochain.

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    1. Le contraire m'étonnerait ! Merci pour ton retour et tes suggestions, je les ai transmises à l'équipe et nous allons faire passer des questionnaires de satisfaction aux différents exposants. :) En espérant très fort avoir le plaisir de te revoir !

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