Voici Lou Jan, dont j'ai découvert la prose cet été, au travers du roman Sale Temps et qui sera une des mes invités lors de la table ronde sur la représentation de la femme en SF.
(un roman pas très long mais rudement bon ! )
Une p'tite bio ?
J’habite en région Grenobloise. Je crois être née sous le
signe des voyages... dans l’espace et dans le temps. Après un tour du monde
d’un an, je continue à voyager le plus possible. Et pour le voyage dans le
temps, évidemment c’est en littérature ! La question du rapport au temps est cruciale
pour moi. Le temps nous manque, le temps nous soigne, le temps finit par nous
tuer.
Quel(s) ouvrage(s)
proposeras-tu aux Aventuriales ?
Mon premier roman, « Sale Temps » (éditions Rivière
Blanche).
Des thèmes de
prédilection ?
J’aime bien traiter les thèmes classiques, mais sous l’angle
de la SF avec une histoire qui déménage. Je travaille sur un triptyque, dont
« Sale temps » est le premier opus. Le deuxième est en préparation et
traite de l’amour. Le troisième sera consacré au corps. Le temps, l’amour, le
corps sont trois ressources clés pour moi.
Première fois en
Auvergne ?
Je suis déjà venue faire des randonnées dans la magnifique
chaine des Puys et au Puy de Sancy. C’est vraiment sublime ! Je suis ravie
de venir pour les Aventuriales.
Si tu étais un artiste
du passé (écrivain ou autre), tu serais…
Simone de Beauvoir, sans doute mon côté un peu féministe qui
ressort…
Si tu étais un film…
Un film ou un dessin animé asiatique. J’aime leur sens de
l’épure. Leur souci de la forme autant que du fond. S’il faut en citer un seul,
alors prenons « Ghost in the Shell ». Ce manga des années 90 pose la
question « qu’est-ce qu’être un humain ? ».
Si tu étais un personnage
historique…
Kathrine Switzer, la première femme à courir le marathon de
Boston en 1967 (elle n’avait pas le droit mais elle l’a fait).
Et si tu étais un
animal…
Une abeille. Car je travaille beaucoup !
Merci, Lou Jan, d'avoir répondu à mes questions !
A demain pour la suite des interviews !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vos commentaires :