Pour ce bilan des troisièmes
Aventuriales, je vais commencer par lister tout ce qui n'a pas
fonctionné et où il a fallu passer au chausse-pied ou au
bazooka (ou se résigner à renoncer, malheureusement) :
- un embouteillage sur l'autoroute M25 a bloqué le parrain de notre salon en verte Albion et il a loupé son avion.
- Un ouragan a immobilisé l'avion d'un auteur aux Antilles (on remarquera que les choses vont bien quand les auteurs ET les avions sont en mesure d'opérer des déplacements adéquats, de préférence les premiers à l'intérieur des deuxièmes et par temps clair)
- le boulanger fournisseur du pain des sandwichs s'est trompé de format et nous en a fourni deux fois trop le samedi
- Une imprimante en panne a empêché un bénévole de sortir les noms pour les chevalets et donc on les a fait à l'arrache la veille et le samedi, premier matin du salon.
- On a oublié de faire circuler le livre d'or le samedi
- Un ampli a rendu l'âme durant les lectures musicales du samedi
- Une autrice n'avait pas ses bouquins
- Lilian a perdu ses ciseaux et son scotch
- Un de nos membres a dû s'improviser veilleur de nuit pour des raisons d'assurance
- On n'avait pas assez de mozzarella, encore cette année... et de film d'emballage
- On n'avait pas assez de tables pour le jeu de rôle sous barnum et donc les gars les ont dépannés avec des éléments de podium, lourds à mourir, qu'il a fallu transporter à la mano..
- Enfin, (peut-être la PIRE des tuiles) la tireuse à bière a fait des siennes le samedi et est tombée en panne de gaz en plein coup de feu le dimanche !!!
C'est dire si nous avions le sentiment
que ça se goupillait mal et qu'une divinité maléfique avait décidé
de tout faire partir en cacahuète. (remarquez qu'on bon paquet des
galères se sont manifestées le samedi. Un coup de Baron Samedi, je
présume)
Maintenant que j'ai bien pleuré de
rage sur vos épaules, voilà ce qui a bien marché !!
- la météo parfaite a permis à toutes les animations prévues sous barnum de se dérouler dans de bonnes conditionsLa fréquentation a été fort bonne avec des fidèles enthousiastes au fil des ans.
- Je suis parfaitement capable de demander le rayon mozzarella à une employée de supermarché, même en grande tenue steampunk. En revanche, tenir un téléphone, du scotch, des ciseaux et une dizaine de rouleaux de film en même temps, beaucoup moins...
- J'ai des potes merveilleux, arrivés le samedi pile au moment où nous étions au bord de la crise de nerf,. Experts en tireuse à bière, ils nous ont dépanné le bazar comme des chefs.
- Dans le même genre, j'ai réussi à joindre le fournisseur de la bière le dimanche qui est arrivé très vite avec une bonbonne de gaz. J'ai appris d'ailleurs qu'il l'avait portée en premier lieu au restaurant En Attendant Louise, dont les propriétaires ont eu la présence d'esprit de réorienter le monsieur vers la salle polyvalente !
- J'ai apprivoisé la table de mixage, ce qui a donné quelques heures de liberté à Prince of the Night, qui a ainsi pu dévaliser quelques éditeurs.
- Ce faisant, j'ai constaté avec plaisir que notre programme de conférences et tables rondes rencontrait globalement un franc succès. Celles auxquelles j'ai assisté, que ce soit Star Trek, les exoplanètes, la rencontre avec les artistes-peintres, la conférence sur Harry Potter, ont attiré un public nombreux, parfois obligé de se tenir debout.
- La bière de cette année était bien meilleure que l'an dernier ; promis, je tacherai de trouver de la bière locale l'an prochain, pour corser l'affaire. (oui, je parle beaucoup de la bière, parce que c'est bon, la bière)
- Nos bénévoles, en plus d'être formidables, sont scientifiques : l'un d'entre eux m'a fait part de ses calculs concernant la confection de sandwichs, estimant que, si le salon se développait et qu'on avait besoin de produire 1000 sandwichs, il faudrait 52 heures avec le nombre actuel de bénévoles en cuisine ! (là, il faudrait passer aux 3/8, je pense) Avec les méthodes du taylorisme, il faut 3 mn pour faire un sandwich, et 5 si on travaille n'importe comment. Ca m'en a bouché un coin et, vous voyez, j'ai tout noté !
- Patricia le Sausse est venue loger à la maison le temps du salon. Elle a écrit à son retour un billet de blog qui nous a beaucoup touchés (et amusés aussi) et que vous trouverez ici : Patricia Le Sausse: Les Aventuriales 2017 . Je ne saurai trop vous recommander de suivre l'actu de cette autrice, traumatisée par son séjour dans la Quatrième Dimension Lémuri (je rigole ! ) Patricia, la maison te sera toujours ouverte !
- J'ai exercé des trésors de patience et coché plusieurs niveaux de compétence en attendant (en vain) qu'une bavarde visiteuse lâche la grappe de l'autrice auprès de qui je venais quêter une dédicace. Ô monde cruel.
- On a comblé les trous de programme induits par l'absence de notre parrain et je salue le sens de l'improvisation de mon chéri de Woodcock, bombardé modérateur de table ronde sur le métier d'écrivain et qui s'en est très bien sorti. Merci aussi aux participants qui ont bien voulu quitter leur table le temps de cette rencontre.
- L'exposition de peintures était une véritable merveille.
- Le restaurant partenaire du salon, En Attendant Louise, s'est démené pour servir les hordes affamées à l'appétit tout sauf imaginaire. Il a de nouveau cartonné et c'est mérité.
- Lectures musicales, master-class d'écriture, interventions en médiathèque, aux Augustes le vendredi, à l'espace Culturel Leclerc de Bellerive, etc... nous avons multiplié les nouveautés cette année, ainsi que les interventions scolaires, et tout a fonctionné !
- De chouettes projets littéraires se sont concrétisés pour des personnes qui me sont chères, ainsi qu'un qui me concerne et que j'ai déjà annoncé sur Facebook. J'en ferai un prochain billet de blog.
J'ai enfin appris quelques trucs (on
apprend continuellement) :
- Nettoyer et sécher une toile de barnum de 50 m2 avec un rouleau d'essuie-tout, c'est... pas l'idéal.
- Un barnum de 50 m2 rentre bien plié tranquillou dans un Kangoo (je l'aime, ma voiture!)
- Prendre le lundi en congé est la meilleure idée que j'ai eue cette année pour finir le plus gros de l'after du salon
- Il est illusoire de penser aller papoter avec tous les exposants même quand on est bénévole « volant », parce que j'ai passé mon temps d'un endroit à un autre pour tenter d'aider ou de corriger ce qui en avait besoin. C'est la vie, et je suis sûre que l'an prochain, ce sera pareil, (et c'est notre rôle, à nous, membres actifs de l'organisation). Néanmoins, je le regrette quand même car de nombreuses maisons d'édition étaient présentes, soit que je ne connaissais pas encore, soit que je n'avais pas vues en salon depuis longtemps. J'espère que les personnes concernées me pardonneront de ne pas être passée les voir.
Je ne me risquerai pas dans les
remerciements exhaustifs. Vu le nombre d'animations, d'exposants, de
partenaires, d'événements organisés, j'en oublierai sans doute. Je
veux dire merci à toute l'équipe de Gandahar et à ses
bénévoles. C'est stressant, crevant, on n'en profite nous-même pas
tellement au final, mais on offre un moment convivial aux visiteurs,
adultes et enfants, et en soi c'est une réussite. Nous apprenons
tous les ans, et avons réinvesti cette expérience cette année pour
mettre en œuvre de nouvelles animations. Nous avons aussi recruté
de précieuses nouvelles personnes pour nous aider. Sans cette
équipe, les bénévoles, et leur énergie débordante, rien n'aurait
pu se faire. Je crois que c'est ça qui me sidère tous les ans :
constater ce qu'ensemble nous sommes capables de construire et que,
malgré les couacs et Baron Samedi, on arrive au bout sans trop de
casse.
Et maintenant, tout n'est pas terminé,
c'est l'heure des bilans, des comptes, et des demandes de subvention
pour 2018. Monde cruel, je vous dis.
Ce compte rendu "de l'autre côté du miroir" était passionnant... même si je regrette vraiment que vous ayez eu à subir tous ces désagréments. Bisous, repose-toi bien !
RépondreSupprimerTu sais, je pense que plus un salon se développe et plus le risque que la machine se grippe augmente. La loi de Murphy, tout ça. L'important, c'est que des solutions aient pu se présenter... Heureuse pour toi que le salon ait été une réussite, c'est génial !
SupprimerMerci pour ce salon, petite sorcière. J'ai un doute, d'ailleurs, est-ce bien du cosplay ou ta tenue habituelle ? parce que tu as de la magie dans les mains :)
RépondreSupprimerbisous
Ooh, c'est gentil ! Mais la magie est celle du groupe tout entier. <3
SupprimerTrès sympa ce compte rendu, bien amusant en plus, et je suis ravie que ça a été une réussite ! J'espère pouvoir me libérer l'année prochaine :-)
RépondreSupprimerJ'espère aussi ! J'aimerais admirer un de tes cosplays en vrai !
SupprimerHihi c'est très gentil, mais un cosplay manga dans un salon du livre, ce serait peut-être un peu trop étrange !
Supprimer@Lael : tout est envisageable ! On a bien des Jedis ! Et quelques personnes costumées aussi (un couple de fidèles en particulier qui ont des tenues MedFan magnifiques). Et des personnages de manga, ça ne pourrait qu'ajouter de la couleur... !
SupprimerJ'espère qu'on pourra avoir Kilke l'année prochaine.
RépondreSupprimerC'est sûr... moi aussi, j'aimerais bien. Allez, croisons les doigts !
SupprimerJe savais bien que tu ne m'en avais pas raconté la moitié !
RépondreSupprimerFichtre, cette 3ème édition a vraiment été plus que sportive, je n'en reviens pas de la pêche que tu avais encore ce week-end malgré la fatigue.
J'espère pouvoir en être l'an prochain (il faudra juste bien goupiller tout ça et que le Trésor Public nous oublie un peu... ^^).
En fait, je pense que le principe d'entropie entrainera de plus en plus de couacs au fur et à mesure que nous développerons le salon. Ce qui sera intéressant, ce sera d'observer si nous arriverons de mieux en mieux à faire face... ^^ Et ce sera un plaisir de vous accueillir si vous pouvez venir ! :)
Supprimer<3 De même ! :)
RépondreSupprimer