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mercredi 29 mai 2013

Retour des Imaginales


Difficile de résumer en quelques lignes trois jours de rêve. Ce salon a quelque chose de particulier, peut-être parce qu'il est important en taille, en durée, en nombre d'auteurs et d'éditeurs.

Cela tient aussi à la ville d'Epinal, où je n'aurais probablement jamais mis les pieds sans le festival, et cela aurait été bien dommage. Ce ne sont que mes deuxièmes Imaginales, et je commence à m'y sentir chez moi. On a repéré la crêperie avec l'apéro de folie (le Baiser Bleu, miam), l'hôtel super bien placé, jusqu'à la place de stationnement qui sert de camp de base pour ne pas alourdir les sacs toute la journée. Combien de livres achetés ? Je n'ai pas compté, je dirais un an de lecture intensive. Et encore, je me suis retenue, car chez certains éditeurs j'en suis à viser la collection complète, qualité des ouvrages et passion de leurs artisans obligent.

Parce que les Imaginales, c'est en particulier le rendez-vous des petits éditeurs, de ceux qui, je pense, font ce métier par passion et nous offrent des pépites, à nous lecteurs. Je fais une rafle chez eux lors des salons (Zone Franche à Bagneux est une autre occasion), c'est une de mes méthodes pour les encourager. L'autre consiste à lire leurs livres et à les chroniquer sur ce modeste blog lorsqu'ils m'ont plu.

J'ai eu le plaisir de rencontrer de très nombreux auteurs et certains dont j'avais commenté le livre ici. Comme je le dis souvent : "Quand on aime un bouquin, il faut le dire haut et fort". Je fais ça pour remercier les auteurs (et leurs éditeurs) pour la part de rêve qu'ils m'offrent. Echange de bons procédés, ça s'appelle.
 

Alors, plus précisément, qu'ai-je fait au lieu d'employer mon week-end à avancer sur mon roman ? Eh bien :

- j'ai suivi une décevante conférence sur la Venise maçonnique et Hugo Pratt. Je salivais en me disant qu'on allait nous parler du symbolisme de la ville que j'ai déjà visitée plusieurs fois. Nada. Du reste, la "conférence" n'a pas présenté la moindre photo, la moindre planche. Effarant pour un thème sur la BD... Bref, j'ai au moins eu l'occasion de voir à quoi ressemblait un Temple maçonnique. Cela me servira peut-être un jour dans une histoire, qui sait ?


- dans la série des conférences et tables-rondes : un très joli hommage à Roland C. Wagner, une heure de poilade sur l'humour dans l'imaginaire avec en particulier un Jean-Claude Dunyach très en forme, un très  intéressant moment d'échanges sur la publication du premier roman et une table-ronde sur "l'espace fait-il encore rêver ?". La qualité des débats aux Imaginales n'est plus à démontrer, je ne me suis pas ennuyée.


- j'ai rencontré un nombre d'auteurs publiés ou pas encore, connus ou pas encore, énormissime. Je suis sûre d'avoir loupé des personnes, en particulier parmi mes contacts Facebook. Je les prie d'accepter mes excuses les plus plates.


- Je suis allée faire des bises à mes chouchous d'éditeurs et auteurs, en particulier Malpertuis, l'Homme sans Nom, Argemmios, le Riez, Griffe d'Encre, ActuSF, Présence d'Esprits, et tant d'autres... J'aurais aimé aller dire à Mme Rivalland à quel point l'Atalante est une maison fabuleuse, à qui mon chéri et moi devons tant de grands frissons littéraires (mais je n'ai pas osé, là, par contre, un peu intimidée... si, si)


- j'ai pique-niqué à l'abri en buvant quelques canons raisonnables, si, et discuté écriture, lecture et geekeries diverses avec les copains, dont Thierry "To Stupidity and Beyond" Fernandez et Luce Basseterre.


- J'ai déjeuné avec Ayerdhal, en compagnie d'autres participants, et c'était sympa comme tout. Et pris mon petit-déj avec des voisins comme Francis Berthelot ou Danièle Martinigol, et aussi Silène et Cécile G. Cortes.


- j'ai croisé une fée, des vampires, une jolie dame médiévale, un grognard, des officiers napoléoniens et plein de gens steampunk. Et aussi des mousquetaires. Ainsi que la troupe des Tibodypaints, leurs créatures étranges et leurs insectoïdes vertigineux.


- J’ai récupéré, évènement du printemps pour moi, mes exemplaires de Lunatique 86 (Galaxies 23) où parait ma nouvelle « In oculis Veritas ». J’écrirai un petit billet spécial sur elle (l’histoire de sa conception le mérite, croyez-moi…).


C'est passé trop vite, voilà.
Cependant, je ne vais pas me plaindre : j'ai plein de boulot alors la semaine va vite passer, ce sera le week-end, et je pourrai écrire !

2 commentaires:

  1. J'envie ta capacité à rédiger l'essentiel de façon si synthétique ! J'ai passé un super week-end et c'est en partie grâce à mes voisins de palier. :)

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    1. Merci, Roanne, c'est très gentil, et j'ai été ravie de pouvoir bavarder avec toi. Tes projets sont alléchants et j'ai hâte de pouvoir me les procurer !

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