Difficile de résumer en quelques lignes trois jours de rêve.
Ce salon a quelque chose de particulier, peut-être parce qu'il est important en
taille, en durée, en nombre d'auteurs et d'éditeurs.
Cela tient aussi à la ville d'Epinal, où je n'aurais
probablement jamais mis les pieds sans le festival, et cela aurait été bien
dommage. Ce ne sont que mes deuxièmes Imaginales, et je commence à m'y sentir
chez moi. On a repéré la crêperie avec l'apéro de folie (le Baiser Bleu, miam),
l'hôtel super bien placé, jusqu'à la place de stationnement qui sert de camp de
base pour ne pas alourdir les sacs toute la journée. Combien de livres achetés
? Je n'ai pas compté, je dirais un an de lecture intensive. Et encore, je me
suis retenue, car chez certains éditeurs j'en suis à viser la collection
complète, qualité des ouvrages et passion de leurs artisans obligent.
Parce que les Imaginales, c'est en particulier le rendez-vous
des petits éditeurs, de ceux qui, je pense, font ce métier par passion et nous
offrent des pépites, à nous lecteurs. Je fais une rafle chez eux lors des
salons (Zone Franche à Bagneux est une autre occasion), c'est une de mes
méthodes pour les encourager. L'autre consiste à lire leurs livres et à les
chroniquer sur ce modeste blog lorsqu'ils m'ont plu.
J'ai eu le plaisir de rencontrer de très nombreux auteurs et
certains dont j'avais commenté le livre ici. Comme je le dis souvent :
"Quand on aime un bouquin, il faut le dire haut et fort". Je fais ça
pour remercier les auteurs (et leurs éditeurs) pour la part de rêve qu'ils
m'offrent. Echange de bons procédés, ça s'appelle.
Alors, plus précisément, qu'ai-je fait au lieu d'employer mon
week-end à avancer sur mon roman ? Eh bien :
- j'ai suivi une décevante conférence sur la Venise
maçonnique et Hugo Pratt. Je salivais en me disant qu'on allait nous parler du symbolisme
de la ville que j'ai déjà visitée plusieurs fois. Nada. Du reste, la
"conférence" n'a pas présenté la moindre photo, la moindre planche.
Effarant pour un thème sur la BD... Bref, j'ai au moins eu l'occasion de voir à
quoi ressemblait un Temple maçonnique. Cela me servira peut-être un jour dans
une histoire, qui sait ?
- dans la série des conférences et tables-rondes : un très
joli hommage à Roland C. Wagner, une heure de poilade sur l'humour dans
l'imaginaire avec en particulier un Jean-Claude Dunyach très en forme, un
très intéressant moment d'échanges sur la
publication du premier roman et une table-ronde sur "l'espace fait-il
encore rêver ?". La qualité des débats aux Imaginales n'est plus à
démontrer, je ne me suis pas ennuyée.
- j'ai rencontré un nombre d'auteurs publiés ou pas encore,
connus ou pas encore, énormissime. Je suis sûre d'avoir loupé des personnes, en
particulier parmi mes contacts Facebook. Je les prie d'accepter mes excuses les
plus plates.
- Je suis allée faire des bises à mes chouchous d'éditeurs et
auteurs, en particulier Malpertuis, l'Homme sans Nom, Argemmios, le Riez,
Griffe d'Encre, ActuSF, Présence d'Esprits, et tant d'autres... J'aurais aimé
aller dire à Mme Rivalland à quel point l'Atalante est une maison fabuleuse, à
qui mon chéri et moi devons tant de grands frissons littéraires (mais je n'ai
pas osé, là, par contre, un peu intimidée... si, si)
- j'ai pique-niqué à l'abri en buvant quelques canons
raisonnables, si, et discuté écriture, lecture et geekeries diverses avec les
copains, dont Thierry "To Stupidity and Beyond" Fernandez et Luce Basseterre.
- J'ai déjeuné avec Ayerdhal, en compagnie d'autres
participants, et c'était sympa comme tout. Et pris mon petit-déj avec des
voisins comme Francis Berthelot ou Danièle Martinigol, et aussi Silène et
Cécile G. Cortes.
- j'ai croisé une fée, des vampires, une jolie dame
médiévale, un grognard, des officiers napoléoniens et plein de gens steampunk.
Et aussi des mousquetaires. Ainsi que la troupe des Tibodypaints, leurs
créatures étranges et leurs insectoïdes vertigineux.
- J’ai récupéré, évènement du printemps pour moi, mes
exemplaires de Lunatique 86 (Galaxies 23) où parait ma nouvelle « In
oculis Veritas ». J’écrirai un petit billet spécial sur elle (l’histoire
de sa conception le mérite, croyez-moi…).
C'est passé trop vite, voilà.
Cependant, je ne vais pas me plaindre : j'ai plein de boulot alors la semaine va vite passer, ce sera le week-end, et je pourrai écrire !
J'envie ta capacité à rédiger l'essentiel de façon si synthétique ! J'ai passé un super week-end et c'est en partie grâce à mes voisins de palier. :)
RépondreSupprimerMerci, Roanne, c'est très gentil, et j'ai été ravie de pouvoir bavarder avec toi. Tes projets sont alléchants et j'ai hâte de pouvoir me les procurer !
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