Titre : ETOILES MORTES
Auteur : Jean-Claude DUNYACH
Editeur : J'ai Lu (à noter que le roman est disponible en numérique sur toutes les bonnes plateformes comme on dit)
Nombre de pages : 475
Quatrième de couverture:
Auteur : Jean-Claude DUNYACH
Editeur : J'ai Lu (à noter que le roman est disponible en numérique sur toutes les bonnes plateformes comme on dit)
Nombre de pages : 475
Quatrième de couverture:
Vingt-sept AnimauxVilles vivantes ont offert le voyage
instantané à l’humanité, ou du moins à ceux capables de payer le tarif
exorbitant exigé par le Cartel. Pour les autres, il ne reste qu’à devenir un
Astral : un être désincarné qui attend que son corps le rejoigne à bord
d’un vaisseau d’émigrants.
Closter, artiste en mal de création, rencontre Marika,
l’Astrale qui se sert du corps des autres pour voyager à travers les mondes.
L’un court après sa mémoire, l’autre après sa chair. Ensemble, ils vont
traverser le miroir des apparences…
Sept cents ans avant Etoiles Mourantes (écrit en
collaboration avec Ayerdhal, et couronné du prix Tour Eiffel de science-fiction
1999), la première rencontre entre les AnimauxVilles et l’humanité se joue au
rythme d’un piano dans le bar des Etoiles Mortes
A lire absolument si on aime :
A lire absolument si on aime :
Un univers original et même insolite
Se faire promener dans une ambiance poétique
La douceur des sentiments
A éviter si on cherche :
A éviter si on cherche :
De la baston à toutes les pages
Tout comprendre tout de suite
L'avis du critique :
Laissez-vous emmener en voyage par cette prose superbe… Je
connaissais Jean-Claude Dunyach grâce à une nouvelle parue dans le recueil
« Eros Millenium », ma préférée, car la plus tendre et la plus
poétique. Je ne prenais pas un gros risque à me lancer dans un de ses
romans ! L’univers très original sait se rendre convaincant. Vous trouvez
ça dingue, des AnimauxVilles ? Et alors ? L’auteur a le talent de
leur donner vie, de nous les rendre crédibles, à portée de compréhension. Les
univers successifs offerts par les voyages de Closter sont aussi étonnants que
variés et sont la première expression de la nostalgie dans le récit. En effet, ils
témoignent de leur propre déliquescence : à chaque étape, le héros ne
retrouve pas les AnimauxVilles dans l’état où il les a connus.
Un des points communs d’ancrage dans ces mondes est un bar,
les Etoiles Mortes, où le héros voyageur, accompagné de la belle Astrale
Marika, ne manque jamais de faire un tour. L’atmosphère parfois cosy, parfois
distante, ou inquiétante de ce bar est remarquablement bien traduite, avec son
pianiste, et ce faux air de film noir…
Closter a aussi un ami : un chat nommé Ombre, peut-être
un des plus beaux portraits animaliers qu’il m’ait été donné de lire. Ombre
(quel nom magnifique pour un chat…) est un personnage singulier, énigmatique,
aussi attachant que ces deux humains à la fois en poursuite et en fuite.
Les moments de poésie sont à chaque page, on sent que l’auteur
a ciselé ses phrases avec tendresse, celle qu’il nous fait partager pour ses
personnages.
Réflexion sur la nostalgie, sur la création artistique, sur
l’amour, Etoiles Mortes imprime son souvenir dans votre tête, comme le bar qui
porte son nom. Encore une lecture dont on ne sort pas indemne. Je me suis dit « Tiens,
je vais citer un extrait pour montrer comme c’est chouette », seulement je
suis incapable de choisir.
Bon, allez, si, c’est bien parce que c’est vous :
« Le ciel est violet, c’est une journée à défier les
orages. Je me sens empli de forces, gorgé de désirs, affamé. Vivant. J’ai dans
la tête des éoliennes qui tournent indéfiniment, la plus belle fille du monde
loge en moi. J’ai des ennemis à démasquer et à vaincre, une ville à sauver. La
matinée commence à peine. »
« Etoiles Mortes » a reçu le Prix Rosny Ainé en 1992.
Le petit plus du livre : dans l’édition de J’ai Lu, une seconde partie, « Voleurs de silence », fait suite au roman. Elle ressemble à une série de nouvelles reliées par un fil conducteur. Je ne suis pas sûre que ce soit le cas, mais c’est mon impression. Je trouve à la réflexion que les nouvelles prises indépendamment (particulièrement « Venez dans mon palais ») me plaisent plus que le fil conducteur, composé de joutes verbales entre Closter et Vorst. Mais bon, ce n’est que mon avis, hein.
Deuxième plus : l'illustration de couverture de Gilles Francescano, parfaite.
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