Bon, nous y voilà presque. Dans moins d'une semaine, ce sera terminé après de longs mois (presque années, si on compte les premières discussions) de préparation. A ce stade, la variable inconnue, c'est le public : là, pas là ? Nombreux ? C'est quoi, nombreux ? En fait, une première édition, c'est un boulot monstre (heureusement que nous avions de sacrées locomotives à bord, n'est-ce pas Luce et Jean-Pierre...), et un saut dans le vide.
Lorsque nous avons rempli des demandes de subventions, une des question portait sur : quelle fréquentation ? Combien de personnes ? D'où viendront-ils ? Ben alors là, mon pauvre monsieur/ma pauvre dame... On a répondu avec un mélange subtil de pifomètre et d'espoir fou. Oui, j'adorerais samedi sauter dans la bagnole pour courir racheter des souches de billets d'entrée parce qu'on aurait passé tout notre stock et les tamponner comme une folle dans un coin du salon avant de les distribuer...oui, ce serait génial. J'aimerais aussi que les personnes venues le samedi reviennent le dimanche ou nous envoient des amis. Et surtout ce serait super si les éditeurs et les auteurs qui vont faire le déplacement ce week-end repartent le sourire aux lèvres. On verra bien.
Pour ce qui est de la question "d'où viendront-ils", je sais que du monde vient de Toulouse (n'est ce pas, cher ami ?), de Marseille, de Bordeaux, c'est impressionnant de voir combien les fans de SFFF sont prêts à se mobiliser pour rencontrer les auteurs, les éditeurs et, ce faisant, soutenir les manifestations du genre. C'est réconfortant pour les organisateurs et rien que pour ça, ça vaut la peine de tenter notre chance cette année.
Pour ce qui est de la météo, les dieux de la SF ont l'air de notre coté, particulièrement dimanche où se déroule le concours de cosplay, apparemment pour l'instant sous un soleil radieux.
Après, ben, comme dirait mon pote Indiana, j'improviserai, j'ai l'habitude.
Oui, un billet un brin stressé, hein. Faut pas m'en vouloir.
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