Titre : Iceltane
Auteur : Célia
Flaux
Editeur : Voy'el
Editeur : Voy'el
Nombre de pages :
270
Quatrième de couverture : D'un côté, l'Empire watashitachi. De l'autre, l'Union. Au milieu, Iceltane, planète conquise par l'Empire, mais trop proche des frontières de l'Union. Carys Llanelli a fui Iceltane pour échapper au joug des Watashitachi. Elle lutte au sein du Département Diplomatique de l'Union pour que des nations indépendantes ne connaissent pas le même sort que sa planète natale.
Toweda, lui, est un brillant officier de l'armée impériale, dont l'histoire recèle un dangereux secret aux cheveux blonds. Quand chacun des camps envoie une délégation négocier la paix sur un astéroïde, le passé et le présent entrent en collision. Pour Carys et Toweda, les choix s'annoncent difficiles.
Quatrième de couverture : D'un côté, l'Empire watashitachi. De l'autre, l'Union. Au milieu, Iceltane, planète conquise par l'Empire, mais trop proche des frontières de l'Union. Carys Llanelli a fui Iceltane pour échapper au joug des Watashitachi. Elle lutte au sein du Département Diplomatique de l'Union pour que des nations indépendantes ne connaissent pas le même sort que sa planète natale.
Toweda, lui, est un brillant officier de l'armée impériale, dont l'histoire recèle un dangereux secret aux cheveux blonds. Quand chacun des camps envoie une délégation négocier la paix sur un astéroïde, le passé et le présent entrent en collision. Pour Carys et Toweda, les choix s'annoncent difficiles.
A lire absolument si on aime :
Les belles romances avec des personnages subtils
Une ambiance futuriste
A éviter si on cherche :
De la science-fiction pure et dure
Des gadgets et du techno-jargon
L’avis du critique :
J’ai commencé Iceltane en pensant lire de la SF et en
réalité j’ai failli passer à côté de cette superbe romance futuriste. La trame,
classique avec ses deux protagonistes que tout sépare, sort de l’ordinaire par
les péripéties qu’ils vivent, endurent même. La vie les secoue, avec leurs
planètes en conflit, leur lutte pour la survie ou la liberté.
Pour ce qui concerne l’aspect SF, la lectrice que je suis
n’a pas trouvé son compte. L’intrigue pourrait parfaitement se dérouler dans un
tout autre environnement que des luttes entre planètes, et devenir un roman
historique ou de fantasy. Aucun des grands thèmes SF n’est central ou moteur
dans l’histoire. La touche reste à peine futuriste, mais je me suis laissé dire
que le roman est fortement imprégné d’influence manga. Or je fais partie des
gens passés complètement à côté du phénomène manga, ce qui explique je n’ai pas
saisi l’ambiance et les références de ce roman. Mais une fois qu’on sait ça ou si on s’en fiche, on se laisse emporter
par l’histoire, et c’est bien ça le principal !
L'intrigue mêle conflits politiques et identités secrètes, space opera et scènes intimistes dans un agréable mélange qui passe tout seul. Les héros triomphent de nombreux obstacles pour se retrouver
et doivent même arriver à s’apprivoiser l’un l’autre, tant leurs différences
culturelles sont profondes. Cette relation où, pas après pas, ils progressent
l’un vers l’autre est très joliment décrite, avec ce qu’il faut de retenue pour
tenir en haleine. Je suis devenue très fan de Toweda, il faut le reconnaître
(mon coté fleur bleue a refait surface) qui est un chouette personnage partagé
entre son amour pour Carys, sa loyauté envers son peuple, son éthique
personnelle et sa froideur apparente…Carys, le personnage féminin, courageuse et sensible, mérite bien de se sortir de toutes ses épreuves (et de finir par faire craquer Toweda !), car l'auteur ne la ménage pas.
J’avais déjà eu
l’occasion de lire des nouvelles de Célia Flaux et j’ai retrouvé son style à la
fois profond et léger dans ce roman. Iceltane se lit très vite, il faut juste
ne pas faire comme moi et partir sur une fausse image sur ce que l’on va lire.
J’ai donc testé pour vous la romance teintée de manga et n’en suis pas peu
fière. Il n’est jamais trop tard pour apprendre. Une belle découverte, donc.
Le petit plus du livre : la couverture qui attire
l’œil, œuvre de Sabrina Tobal, même si Toweda parait un chouïa trop androgyne à
mon goût (Ah ! d’accord. Ça aussi, c’est manga… bon, je sors.)
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