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lundi 20 mai 2013

ROSE MORTE Tome 1 La Floraison de Céline Landressie


Titre : ROSE MORTE Tome 1 La Floraison

Auteur : Céline Landressie

Editeur : L’Homme sans nom
 
Nombre de pages : 483

Quatrième de couverture :

France, fin du XVIème siècle

C’est dans ce pays en proie à de terribles dissensions religieuses que se réfugient les Greer, fuyant l’Angleterre élisabethaine. Eileen, seule enfant du comte, est une jeune femme vive et au caractère bien tranché.

Mais son âge avance et son père la met au pied du mur : elle doit se marier.

Et c’est en faisant tout pour se soustraire à cette obligation, avec l’aide de sa fidèle amie Charlotte, que Rose fera la connaissance d’Artus de Janlys.

Le séduisant et mystérieux comte l’entraînera dans un univers dont elle ne soupçonnait pas l’existence, où les crimes terribles qui secouent Paris trouveront leur explication apparemment inconcevable, mais bel et bien réel.


A lire absolument si on aime :

Un cadre historique bien travaillé

Une langue recherchée

De la romance

De l’action, du suspense…


A éviter si on cherche :

Du sadisme et de la violence complaisante


L'avis du critique :

 

Une très jolie découverte que ce roman qui oscille entre romance fantastique et histoire d’aventure. Eileen (qui se fait appeler Rose) est tout sauf une écervelée et elle fait preuve de beaucoup de courage, y compris physique. Elle n’hésite pas à s’opposer à ses parents qui veulent lui faire faire un mariage arrangé, monte un plan très amusant à mes yeux pour « refiler » le fiancé à sa meilleure amie qui cherche à se marier, défend un serviteur contre un agresseur… et suit le mystérieux et sacrément beau comte de Janlys dans sa demeure. Libérée pour son époque ? Peut-être, mais quel plaisir de lire un roman avec une héroïne forte à cette époque, c’est rafraîchissant.

Sur le plan du scénario, on ne s’ennuie pas : après un début vif où l’auteur met en scène les parents de Rose en fuite dans une scène drôlement bien construite, on nous présente la vie de nobles en France dans la ville de Rouen. Je me suis régalée car je n’avais pas lu de roman historique depuis longtemps et l’absence d’éléments fantastiques jusqu’au moment du bal ne m’a pas gênée. Par contre, quel héros ! J’ai craqué comme une adolescente pour ce superbe gentilhomme, charmeur, attentif, bref… un être pour lequel Rose va découvrir un monde terrible où elle ne sera pas désarmée. Encore une fois, elle n’est pas du genre à attendre que le héros vienne la tirer d’affaire…

Les nombreux rebondissements et mystères rythment l’intrigue à partir de leur rencontre et cela ne s’arrête plus.

La plume est riche, le style un brin ampoulé convient bien à l’époque et au contexte et on s’y fait très bien. Les personnages ne sont pas torturés, mais tourmentés par leurs passés, leurs choix, leurs décisions. Leurs relations sont riches, le trio Artus/ Adelphe (son frère)/Rose fonctionne très bien, et on devine que ces trois-là vont traverser des moments difficiles ensemble, à moins que leur union ne finisse par voler en éclats dans le tome suivant…A aucun moment, l’auteur n’écrit le terme de « vampire », ce que je trouve fort habile. Le monde de la nuit, ses différentes « maisons », leur hiérarchie sont décrits avec justesse et je n’ai pas décelé de faille dans leur cohérence.

 

Le tome 2 sort en avant première aux Imaginales 2013, je vais me faire un plaisir de me le procurer. Il me semble avoir lu qu’il s’agira d’une pentalogie.

 
Le petit plus du livre : le glossaire de termes historiques et culturels en fin de volume, et la magnifique illustration de Magali Villeneuve.

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