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dimanche 22 septembre 2013

Le Xéol de Alexis Flamand


Titre : Le Xéol (tome 3 du cycle d’Alamänder)

Auteur : Alexis FLAMAND

Editeur :L’Homme sans Nom
 
Nombre de pages : 347

Quatrième de couverture :

Encore vous ? Décidément, vous cherchez les ennuis.

A bord du Locust, improbable vaisseau filant à travers le champ carnivore, Jon et ses compagnons sont engagés dans une course-poursuite contre Vilo, le savant en bocaux. Sur leur route, les obstacles s’accumulent et risquent de changer à jamais la face d’Alamänder. En première ligne, les sinistres Xéols choisissent après toutes ces années de révéler leur vraie nature. Yamataëh, rival titanesque d’Anquidiath, décide lui aussi d’entrer dans la danse. Enfin, les Mehnzotains spéculent sur la fragilité du royaume et lancent leur puissance thaumaturgique à l’assaut de la capitale.

Le tome 3 d’Alamänder voit l’horizon s’assombrir. Les enjeux se précisent, les héros malmenés par l’ampleur des forces en présence tentent de tirer leur épingle du jeu dans un univers original mêlant intrigues, action et créatures étranges, sans oublier une bonne dose d’humour. Comme les précédents, le présent ouvrage peut être la cause de perturbations physiques et mentales. Ne venez pas vous plaindre ensuite.
Alexis Flamand, extraterrestre en visite sur notre planète, a pris forme humaine en 1970 mais s’est finalement retrouvé coincé dans son corps d’emprunt. Pour s’intégrer, il écrit des romans réalistes sur sa galaxie, que les humains considèrent comme des récits imaginaire de S-F ou de fantasy.
Ainsi, il publie Alamänder, un vibrant hommage aux épopées flamboyantes de Vance, Leiber et Zelazny. En attendant que ses compatriotes tombent sur l’un de ses écrits et viennent enfin coloniser votre ex-belle planète.


A lire absolument si on aime :

Un univers barré mais logique dans sa barritude

La fantasy mâtinée de steampunk

Les intrigues construites et les coups de théâtre

A éviter si on cherche :

Du classicisme

Des dragons

des héros indestructibles


L'avis du critique :
 

La suite du 1 et du 2. ;-)

Que dire ? Si vous avez lu mes fiches des deux premiers tomes, vous devez déjà savoir tout le bien que je pense de cette série complètement cinglée servie par une imagination jouissive. Nous retrouvons les personnages que nous aimons, Jon, Edrick, Rachelle, Vance, Maek, Retzel, et le remarquable roi Ernst XXX, qui incarne à lui seul la majesté du pouvoir et la rouerie de la politique. Plus vrai que nature.

Comme je ne voudrais pas spoiler pour ceux qui n’ont pas encore franchi le pas, sachez que vous trouverez dans ce tome 3 des armes de destructions massives végétales, un psychopathe en bocaux (en fuite. Si, dans Alamänder, on peut), plusieurs cataclysmes, des clins d’œil (ex un personnage nommé Daniche, sachant que l’illustrateur du roman est Alexandre Dainche), des jeux de mots, des dialogues tordants, un chapitre divin égaré au milieu (d’ailleurs, le chapitre 12 est perdu), des portes dimensionnelles, un magicien asiatique tisseur de concombres protecteurs, bref. J’allais recommander de poser son cerveau avant de lire, mais ce conseil ne convient pas, au contraire. Pour ce tome comme pour les autres, le lecteur se fera attentif pour capter la moindre réplique dont la substantifique moëlle sera exploitée des chapitres ou des tomes plus tard. Mémoire de poisson rouge, s’abstenir (ou alors faire comme moi : envisager de tout relire !). C’est drôle, mais construit et futé. Les personnages sont à l’avenant, hauts en couleur mais attendrissants.

 
 

Le petit plus du livre : quoi ? j’en n’ai pas dit assez ?

Bon, je vais me répéter, hein, c’est une constante de la maison, mais l’édition HSN et l’illustration de Alexandre Dainche sont à tomber. Ces livres sont beaux, voilà.

Et bien sûr, la postface en forme de scènes supplémentaires, délirante comme d’usage.

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