Titre : Voyager
Auteur : Stephane
Desienne
Editeur : Numeriklivres
Editeur : Numeriklivres
Nombre de pages :
284
Quatrième de couverture :
Quatrième de couverture :
Mars 2179. L’ancienne capitaine de vaisseau, Vilma Bates, est
interrogée par le Bureau des Investigations Intersolaires à propos d’une
ancienne mission au commandement du Lewis & Clark, un éclaireur commercial.
2177. Lors de cette mission, elle et son équipage avaient pour
objectif de retrouver les deux sondes Voyager, envoyées dans l’espace en 1977,
bien avant le Reboot qui effaça toutes les données numériques terrestres.
Malheureusement, le succès de leur tâche est entravé par de nombreux problèmes
qui vont créer des tensions dans le vaisseau. Les vidéodisques portés par les
sondes ont disparu. Qui les a enlevés ? Et pour quelle raison ? Ces
interrogations les pousseront à avancer plus loin dans l’univers.
L’arrivée du mystérieux professeur Meclan à bord du navire va
empirer les choses. Lui et le capitaine Bates semblent partager un secret
capital à propos des messages portés par les sondes. Badger, l’ingénieur plus
que retors, va contester le commandement de la capitaine. Même Chip, le
chimpanzé IA du vaisseau ne saura temporiser tous les caractères s’opposant au
sein de l’équipage.
À lire absolument si on aime :
La science-fiction, la vraie, la tatouée !
Les huit-clos
Des personnages variés et qui changent dans le paysage de la
SF
A éviter si on cherche :
De la romance
L’avis du critique :
Auteur de SF dont j’ai maintes fois vanté les mérites,
Stéphane Desienne nous livre un nouvel opus qui oscille entre space opera
(crédible, avec juste ce qu’il faut de technologie pour qu’on y croie et qu’on
ne s’ennuie pas), enquête et mystère.
Déjà, parlons de l'univers : on sent que l'auteur se passionne pour la conquête spatiale. Le roman est tissé d'un mélange de rigueur scientifique et de "sense of wonder" remarquables, le tout servi par un style efficace sans être didactique. J'ai appris plein de choses en lisant ce roman.
L’ambiance lourde du huit-clos alterne avec le merveilleux des stations
spatiales installées en orbite des planètes du système solaire. Néanmoins, l’interrogatoire que subit Vilma
ajoute une note sombre au tableau. Que lui reproche-t-on, alors qu’au long du
roman on la voit prendre des décisions pesées et solides ? Le mystère
prégnant que l’auteur arrive à maintenir jusqu’aux dernières pages tient en
haleine et on espère que les personnages forts et attachants vont s’en sortir…
Parmi ces personnages, Chip, le chimpanzé augmenté à la puce
quantique capable de calculer des sauts SQ et donc de braver les immensités
spatiales est une belle surprise. Le mélange d’humanité et d’animalité est un cocktail étonnant et
fonctionne très bien. On a vraiment envie de savoir ce qui va lui arriver et il
est un membre de l’équipage à part entière.
Et enfin, mention spéciale à la place accordée aux femmes
dans ce roman passionnant, une capitaine et une pilote. J’aurais vraiment aimé trouver ce livre en librairie quand
j’étais ado et que, après avoir adoré la princesse Leïa et le lieutenant Ripley au cinéma, je
cherchais en vain de la SF avec des personnages féminins intéressants. Alors, même s’il m'a
fallu attendre plus de 35 ans pour lire Voyager, ça valait le coup d’attendre !
Tiens, c’est justement depuis tout ce temps que la sonde
Voyager se balade ! ;)
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