Je n’ai pas vu le temps passer. J’ai
pas mal œuvré dans l’ombre pour la mise à jour du guide des
éditeurs de l’imaginaire de Tremplins. Également, j’ai
tâté le terrain en vue de l’organisation d’une manifestation
littéraire en Terre du milieu… C’est pour dans longtemps et trop
tôt pour en dire plus.
Heureusement j’ai pris le temps de
discuter avec des auteurs, des éditeurs, des animateurs de fanzine.
D'ailleurs, AOC me fait le plaisir de publier ma nouvelle En
Adon je puise mes forces, accompagnée d’une superbe
illustration de Jessica Brisset,
dans son numéro 32. Adon a été publié
initialement chez Walrus ebooks. Si le numérique ne vous séduit
pas, sachez que la version papier a été retravaillée pour cette
sortie. Je suis très fière de rejoindre les auteurs publiés par
AOC, remarquable fanzine de passionnés. De plus, c'est la première
fois que je vois un de mes textes illustré. C'est émouvant de voir
son imaginaire prendre forme sous le crayon d'une autre personne,
surtout si talentueuse.
Mes amitiés vont aux personnes qui, au
fil des années, embellissent ce séjour par leur accueil et leur
sourire : toute l’équipe des éditions de l’Homme sans Nom,
auteurs, éditeurs et illustrateurs, celle des éditions Malpertuis
(par Vlad ! Je terminerai cette nouvelle que je voudrais vous
soumettre), celle des éditions du Riez dont je dois bien posséder
une bonne moitié voire les deux-tiers du catalogue (et alors ?
me direz-vous, il te manque le reste !), celle du Chat Noir et
leur magnifique stand, Armada, Galaxies, Griffe d’Encre dont les
livres léchés me font saliver à chaque visite, et les Indés de
l’imaginaire (Aaaah, les rééditions de Mathieu Gaborit chez
Mnémos !!!!!). Plus ça va, plus j’ai l’impression de
revoir des amis, un peu perdus de vue, quand je me promène en salon.
Bien sûr, j'ai eu le plaisir de
retrouver mes compagnes et compagnons d'écriture pour fêter
quelques remarquables évènements, certains privés, d'autres
officiels, comme l'attribution du prix jeunesse à Cindy van Wilder,
pour le tome 1 de son roman les Outrepasseurs. Speed dating des
Imaginales plein d'espoir pour certains, match d'écriture remportés
pour d'autres, les occasions de lever un verre à notre santé à
tous ont été nombreuses et de tous ordres.
Je suis rentrée fatiguée, avec une
tonne de bouquins et de résolutions. Parmi celles-ci, reprendre au
plus vite mes corrections de roman, en panne depuis plusieurs jours
voire semaines. La fin de l'année scolaire n'y est pas pour rien
avec son cortège d'activités familiales diverses, sorties, stages,
examens, fêtes à préparer. Parfois je me dis qu'il me faudrait une
semaine ou quinze jours d'affilés, comme pendant mes vacances
d'hiver, à ne faire qu'écrire, seule. Ensuite, je me rends compte
que mes proches sont mon moteur secret et qu'ils sont nécessaires à
mon équilibre. Le problème vient de moi. Ces corrections sont un
exercice ingrat, où j'ai l'impression de peiner. Le fait d'avoir
modifié mon outil de travail (je suis passée sous Scrivener au lieu
de corriger sous Word) a facilité ma vie et le suivi du projet, mais
ça me perturbe quand même. C'est dur aussi car je réécris de
larges parties en essayant de soigner ce premier jet intervenant dans
une phase de corrections. Je crois qu'il faut être un grand malade
pour être écrivain, sans rire. D'autant que j'ai, en plus du roman,
une nouvelle à finir et une à écrire.
J'en suis à 174 ksec corrigés. Je
referai le point dans un mois. Plus de salons en perspective pour
2014 ? Tant mieux, au boulot.
Je comprends que tu sois revenue sur les rotules, c’était pareil pour moi… J’ai été heureux de vous revoir tous les deux, c’est toujours un plaisir ;)
RépondreSupprimer"Je crois qu'il faut être un grand malade pour être écrivain, sans rire.»
Je le crois aussi ! Courage ;)
Je n'avais pas vu ton petit mot, Amiral. Le calendrier et des évènements personnels m'ont fortement perturbée à cette époque. Merci de ton passage ! Et courage à toi aussi !
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