Colonie(s) : relecture terminée !

Comme prévu, j'ai terminé ce week-end les corrections du premier jet de Colonie(s). C'est un roman de genre planet opera de 525 ksec. Je suis satisfaite d'avoir réussi à le faire bien maigrir (le premier jet faisait 730 Ksec de mémoire). Mais je suis également sidérée de constater, dans le répertoire "poubelle" de Scrivener, les scènes et chapitres entiers qui sont passés à la trappe. Je pense l'avoir réécrit à 80 %. J'espère que je serai plus efficace sur mes prochains projets... 42 scènes gardées et plus de 100 à la benne, on ne peut pas dire que ce soit un boulot mené de main de maître. Mais, n'est-ce pas, il faut bien apprendre le métier...

Étape suivante : envoyer le résultat, encore très perfectible, à mes alpha-lecteurs pour une première vision extérieure. Ce sera la première fois que d'autres que moi poseront les yeux sur ce texte.A ce stade, je n'en suis pas à la "belle écriture" mais à vérifier que la structure du roman fonctionne, ce qu'une de mes camarades auteur appelle "le socle" du roman (merci Élodie !). Si ce socle manque de solidité, c'est tout le roman qui est affaibli. Je suis anxieuse de ces retours, pour être honnête.

Pour tuer le temps en attendant les impressions de mes lecteurs, je ne manque pas d'occupation en écriture. J'ai une nouvelle à corriger en vu de publication, des nouvelles à lire pour Gandahar, un nouveau retour à faire sur le roman d'une amie, et un autre sur une nouvelle coécrite par deux auteurs qui me sont proches...
Et surtout, je me régale à l'avance de commencer un nouveau projet. Comme j'ai plusieurs idées, j'hésite, alors je vais garder le secret pour l'instant. Il se pourrait que ce projet parle d'une de mes grandes passions, la danse, et d'un artefact maléfique qui ...chut. Ou alors qu'il s'agisse d'une novella inspirée d'une de mes nouvelles de fantasy, ou bien encore de la suite des aventures de mon flic et de son polystatien de bandit déjà rencontrés dans Adon...Ou encore un autre projet de roman, en fantastique cette fois. Les idées se bousculent pour remporter mon choix. C'est une délicieuse impression que cette page blanche, en fait ! Je n'ai plus peur d'elle...