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vendredi 19 juin 2015

Le Yarkhanie d'Alexis Flamand, tome 4 du cycle d'Alamänder



Titre : Le Yarkhanie (tome 4 du cycle d’Alamänder)

Auteur : Alexis FLAMAND

Éditeur : L’Homme sans Nom
 
Nombre de pages : 368

Quatrième de couverture :
Suite à leurs mésaventures à bord du Locust, nos héros arrivent à YArkhan, où Jon se voit confier l’affaire criminelle la plus difficile de sa carrière. Il aura besoin de toute son énergie et de l’aide de ses alliés pour vaincre des criminels de génie et contrer les nombreuses menaces qui guettent la capitale de la magie : intrigues humaines et divines, coups de théâtre, trahisons et évasion rocambolesque, sans oublier l’arrivée du sinistre Lan Maek et celle du Champ qui compte bien profiter du chaos naissant.
Les enjeux du cycle accèdent à une autre dimension avec le tome 4 d’Alamänder, qui ouvre de nouveaux horizons, bouleverse les perspectives et multiplie les révélations fracassantes. Si vous êtes venu à bout des tomes précédents, réfléchissez à deux fois avant d’exposer votre encéphale à celui-ci. Ne dites pas que nous ne vous avons pas prévenu.

A lire absolument si on aime :
Lire la suite des multilogies, tabarnak !

A éviter si on cherche :
Un remake d’autre chose, l’originalité de la série de se dément pas au fil des tomes

L'avis du critique :

Me voici face à la difficulté majeure de la chronique de roman en plusieurs tomes : arriver sur un tome 4 et me demander quoi dire sans révéler des éléments apparus dans les volumes précédents. Personnellement, je déteste me faire spoiler par un billet de blog, je ne vais donc pas vous faire subir ce sort sinistre.

Alors comment vous donner envie de lire ce tome 4 ?

Ben, déjà, avez-vous lu les tomes 1 à 3, hein ? C’est quand même un prérequis. Je les ai chroniqués aussi. Voilà qui me permet de passer un paragraphe à ne rien dire tout en vous donnant de la lecture.

Hum. Le tome 4, voilà, voilà, voilà.

Alors, nous retrouvons Retzel, Jonas, Maek, le blé carnivore, un skorj de combat dont on explore l’anatomie, des Xéols, Akir, plus des guest-stars improbables. Le titre permet sans vous ruiner la surprise de dire qu’une partie de l’intrigue se passe à Yarkhan, cité ahurissante en forme de coquillage géant tenu par des chaines énormes… bon, Pratchett n’est jamais très loin et doit veiller depuis le Paradis des auteurs sur Alexis Flamand.
J’ai bien aimé Yarkhan parce qu’au-delà des apparents délires, l’auteur nous dépeint volontiers quelques travers bien de notre époque et n’hésite pas à gratter là où ça fait mal : sous un voile de civilisation raffinée, l’omniprésence de la mode, les jeux de pouvoir, le fait de garder des populations dans l’ignorance pour mieux les exploiter sont mis en évidence et le propos devient alors beaucoup moins drôle… sans jamais sombrer dans le roman à thèse, bien sûr.

Le Yarkhanie contient surtout un méga énorme coup de théâtre presque à la fin du roman. En fait, il y a plusieurs coups de théâtre, pour être exacte, des révélations ou des personnages qui s’invitent pour notre plus grand plaisir. Je serais curieuse de voir comment l’auteur a préparé son travail sur ce cycle (j’aime bien connaitre la cuisine des auteurs…), parce que le tout s’imbrique parfaitement et je peux vous dire qu’il y a plus de trois ou quatre protagonistes dans cette saga… Donc Alamänder, non seulement c’est barré, drôle, inventif, surprenant, dérangeant parfois, mais en plus, c’est cohérent et bien écrit.

L’imagination débordante de l’auteur ne faiblit pas. Après avoir exploré avec lui les cités d’Alamänder nous sommes emmenés visiter son système solaire, avec sa logique interne. Les personnages évoluent encore, leurs objectifs aussi, enfin bref, on ne s’ennuie jamais. 

Voilà, j’ai quand même réussi à dire deux ou trois choses pas trop crétines sur ce tome 4, et je mérite un bon mojito pour ça.

Le petit plus du livre :
1) L’édition en ma possession est accompagnée d’une page à coller pour cause de disparition du technicien de page. Vous ne comprenez rien ? Mais qu'est-ce que vous attendez pour vous jeter sur ce cycle, crénom !!!
2) L’auteur conclut son tome 4 avec un résumé du tome 5, afin de faire réaliser à ses lecteurs de substantielles économies. Je trouve l’idée excellente et je m’en vais donc la reprendre à mon compte .

Chronique prévisionnelle de :


Titre : L’Akiryn (tome 5 du cycle d’Alamänder), à paraître

Auteur : Alexis FLAMAND

Éditeur : On verra bien, le tout c’est qu’il sorte !!! (Puis-je suggérer à l’auteur de le faire publier sous format puce à implanter dans le cortex ?)
 
Nombre de pages : 368,5

Quatrième de couverture :
Tandis que la fête de mariage de Retzel et de Maek bat son plein, et que les héliagants, en chorale, chantent « it’s a small world » pour le plaisir de tous, Jonas déclare enfin sa flamme à Robert, skorj albinos, rejeton innommable d’Anquidiath et de Rachelle. Là-dessus, armée jusqu’aux dents et l’œil mauvais, Ripley annonce qu’Omteh est cernée par des soucoupes volantes dirigées par d’affreux Martiens qui font « gniak gniak gniak » et zigouillent des colombes innocentes. Ravie qu’ils aient  foutu le feu au Congrès, Mateh réincarnée en justicière masquée décide de se venger…

L’avis du critique :
C’est trop bien, c’est trop de la balle. J’adoooore. Et Jon, il est trop beau.


2 commentaires:

  1. En voilà une chouette chronique :-)

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    Réponses
    1. N'est-ce pas ? ;) Il faut dire que l’œuvre s'y prête et qu'on lui souhaite le succès qu'elle mérite amplement. Je me suis permis une pointe d'humour que je n'aurais pas eue avec n'importe quel auteur, du reste.

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