titre : Résurrections, tome 3 des Kerns de l’oubli
auteur : Feldrik Rivat
éditeur : Les éditions de l’Homme sans nom
nombre de pages : 421
4ème de couverture :
De sombres lieutenants se réveillent
depuis les profondeurs de tours millénaires. Des soldats d'acier tombent des cieux, fer au clair, statufiés, en attente d'un ordre divin pour semer une mort mécanique. Les fous de foi se rassemblent en masses hurlantes, dressant leurs armes à la face des Destructeurs, marchant derrière ce Dieu redescendu pour eux, sur notre Terre.
Mais que savent ces hommes du duel millénaire qui joue par ces gestes, le dernier de ses actes ?
Qui est cet Alchimiste, auteur insaisissable de l'Ararak ?
Les kerns ont parlé.
Le temps du Rachat est maintenant venu.
A lire absolument si on aime :
Les romans inclassables et surprenants
Découvrir la véritable face des choses…
A éviter si on cherche :
Un roman « stand alone » : il faut absolument lire les deux premiers tomes !
Tout comprendre tout de suite
L'avis du critique :
De nouveau , une sacrée lecture avec son lot de surprises (et
franchement, c’est de plus en plus difficile de parler du roman sans en révéler
quoi que ce soit…).
Le début du tome attaque très fort avec la scène où Amarok,
un chasseur vivant dans un refuge sur la banquise, finit par abattre un ours.
La scène démontre (s’il le fallait encore…)
le talent narratif de Feldrik Rivat avec brio. Je vous mets au défi de ne pas sentir le froid et l’humidité en
lisant ce chapitre. Je suis devenue fan de ce style fort et riche, au vaste
vocabulaire.
Par ailleurs, j’ai passé un bon moment à me demander qui
étaient les membres du Quadrille
voyageant dans une certaine roulotte, et où se situait leur rôle. Par contre,
là encore, l’imaginaire de l’auteur nous ouvre des portes surprenantes et fait
mouche : la profondeur de leur micro-univers, le vocabulaire inventé,
fleuri et déstabilisant, leurs relations fantasques, l’absurde parfois des
situations dans lesquelles ils sont plongés, ajoutent une facette qui m’a
rappelé certaines lectures de Boris Vian ou de Blaise Cendrars (elles ne datent
pas d’hier, du reste, et m’ont marquées...) et tranchent singulièrement avec
l’ambiance beaucoup plus sombre du reste du récit.
L’errance apparente ou plus exactement le chemin qu’ils
suivent guidés par la « Sorcière » Awana peut paraitre dérangeant
pour le lecteur, et lui donner l’impression que les personnages n’ont que peu
de libre arbitre. Cependant, la fin de l’histoire justifie la linéarité de ce
fil narratif. (Eh non, point de deus ex machina…ce n'est pas le genre de la maison !)
Il faut se laisser porter par le récit, parce qu’il est
difficile, je crois, de deviner le dénouement de la trilogie. Peu à peu, les
personnages des deux premiers volets rejoignent le lieu de l’arène finale. La
vérité cachée se dessine puis les révélations arrivent en toute fin de roman.
On peut alors se dire qu’il serait une bonne idée de tout
relire maintenant que l’on sait, hé hé hé. Pour redécouvrir le monde des Kerns,
leurs faces cachées et celles de leurs personnages. Je m’y emploierai peut-être,
mais d’ici là, j’ai quelques (hum) romans et nouvelles à lire.
Enfin, voilà. Ce fut une lecture prenante, intense, pas
reposante, non, car elle exige un investissement du lecteur en ouverture
d’esprit ainsi qu’un goût certain pour les styles littéraires sophistiqués.
Moyennant quoi, on arrive au bout de la trilogie avec l’impression d’avoir
effectué une plongée vertigineuse dans de multiples dimensions.
Le petit plus du
livre :
La parution du tome 3 est accompagnée d’un très beau coffret illustré qui fait de cette trilogie un petit bijou pour votre bibliothèque !
La parution du tome 3 est accompagnée d’un très beau coffret illustré qui fait de cette trilogie un petit bijou pour votre bibliothèque !
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