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vendredi 2 novembre 2012

"Les Ames Croisées" de Pierre Bottéro


Vous ai-je dit que j'aime la littérature jeunesse ? Si je n'avais pas d'enfants, il en serait peut-être autrement. Cependant, un des nombreux et agréables effets secondaires de la maternité est de faire la lecture à sa progéniture, ce qui permet de découvrir des auteurs nouveaux pour soi. J'ai découvert Pierre Bottéro sous l'injonction de mon fils cadet et je l'en remercie aujourd'hui encore. Ce livre-là n'est pas le plus connu de son oeuvre, c'est pourquoi j'ai eu envie d'en parler.

Editeur : Rageot
Illustration de couverture :  Gilles Francescano

439 pages - Roman jeunesse

A lire absolument si on aime :

- la fantasy matinée d'un soupçon de SF

- les héros pas tout blancs

- les romans initiatiques

A éviter si on cherche :

- le même ton que dans Ewilan ; à mon avis ce roman est destinée à un public un peu plus âgé, non par la présence de violence ou de scènes hot, mais par les sujets abordés

- l'humour et la légèreté

- des tas de péripéties

L'avis du critique :

J'ai été surprise par ce roman. J'avais dévoré par le passé les trilogies d'Ewilan et des Marchombres, ainsi que celle de l'Autre. Egalement j'avais lu le Chant du Troll dont j'ai écris une dissection. Roman posthume, "Les Ames Croisées" possède un ton plus grave que les différentes trilogies de l'auteur. Il se déroule dans un monde fortement hiérarchisé par un système de castes, où une jeune fille, Nawel, se trouve à l'aube d'une grave décision : demander son admission dans une de ces castes. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser aux choix d'orientation d'études que nous avons du faire pour nous ou auquel nous avons à penser pour nos enfants. Le propos n'est pas léger, car Nawel va devoir composer avec les ambitions politiques de sa famille et ses propres aspirations. Là dessus, un évènement dramatique va bouleverser ses plans de vie...Il y est question de responsabilité, du fossé qui peut séparer les pans d'une société d'une autre, de sacrifice, de deuil.

Pierre Bottéro était enseignant et on sent qu'il a mis dans ce roman des préoccupations bien actuelles ainsi que des situations qu'il avait certainement rencontrées dans l'exercice de sa profession.

On y retrouve également bien sûr les thèmes phares de son oeuvre : la relation maître-élève, des scènes de combat chorégraphiées et un soupçon de romance (moins que dans ses autres romans),

Je l'ai dévoré, l'écriture est agréable et le monde décrit, riche et très différent de Gwendalavir, aurait bien mérité d'avoir sa trilogie aussi. Le destin en a décidé autrement.



Le petit plus du livre :

Les Armures
l'illustration de couverture de Gilles Francescano, parfaitement dans le ton de l'histoire.

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