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mardi 23 mai 2017

Mes sixièmes Imaginales : ses émotions, ses joies, son blues


De retour de ce salon-phare, encore un peu groggy après ces 4 jours passés trop vite, voici quelques lignes pour partager avec vous mes temps forts :
  • Le jeudi, départ en DLmobile, déjà pleine pour causes détaillées plus bas. A bord, nous avions Axelle Colau, Luce Basseterre, André Woodcock à la barre, Thierry Fernandez son co-pilote et votre servante. S’ajoutaient au chargement (vous allez rire) :
    • 3 cartons de bouquins pour ce serial-dedicaceur de Sébastien Tissandier
    • Plusieurs cosplays (et encore, on avait pris du relativement modéré en volume)
    • De la nourriture pour tenir un siège de plusieurs semaines, alors qu’on avait juste besoin de bricoles à grignoter en route
    • Mon crochet (je me fais un bonnet et il vaut mieux que je commence maintenant si je le veux pour l’hiver ^^)
    • Deux pains de tome fraîche pour quelqu’un qui se reconnaîtra et qui est en manque de truffade.
    • Des vêtements « civils », donc 1 valise et 3 sacs
    • Des sacs vides (leur présence s’explique au retour) : un long de sport, et un sac de courses (pour donner une idée du volume utile)
    • Des parapluies, hélas
    • Des bottes
C’est dans ces situations-là que je suis contente d’avoir un utilitaire et pas une voiture surbaissée de frimeuse avec un coffre minuscule. C’est plus une voiture, c’est un tour-bus, ma DLmobile !
Le départ est donné le matin sous la pluie que nous fuyons vers l’est où nous attend un soleil fort agréable.

L’arrivée dans l’après-midi nous laisse le temps de livrer les cartons à leur propriétaire (il fallait juste se mettre d’accord sur le bon parking…), de nous installer à l’hôtel et d’effectuer un premier tour de bulle du livre pour faire la bise aux copains. Un peu le calme avant la tempête, ce jeudi, jour de semaine avec déjà des conférences intéressantes dont l’incontournable sur Science et Science-fiction à l’observatoire d’Epinal. Cette année, elle se tenait dans une salle d’exposition d’œuvres de Jacques Lélut, accompagnées de texte de Jean-Marc Ligny, qui nous ont tous et toutes émerveillés.
 Après cinq heures de route, cette parenthèse hors du temps nous a requinqués, et comme d’habitude Sylvie Miller a su animer avec talent cette rencontre. Je n’oublie pas de nommer Loïc Henry, auteur de space opera, qui prenait part lui aussi au débat, ainsi que l’astrophysicien de l’observatoire qui nous reçoit tous les ans et nous emmène dans la salle en demi-sphère contempler les merveilles de la voie lactée. (le problème est que je ne retrouve pas son nom, mais il est passionnant et c’est un bonheur que de l’entendre parler des anneaux de Saturne)
  • Le vendredi, le soleil oublie de se lever, et la pluie s’invite ainsi qu’une baisse de température. Heureusement, j’ai prévu un costume steampunk assez couvrant et qui ne risque pas de trainer au sol. Je pense que j’évite le coup de froid de justesse. Une journée de vendredi encore assez calme, j’en profite pour aller soudoyer les éditeurs à coup de petits biscuits maison (hein, mes gâteaux amande-cannelle ?) et de bonbons. Tous les moyens sont bons pour caser mon roman ^^ Blague à part, j’ai reçu des ondes positives lors de ces discussions et j’espère que le roman va avancer dans la pile à lire des maisons qui me paraissent bien toutes débordées…
Inopinément, je me suis retrouvée avec une caméra énorme devant les yeux et une charmante journaliste qui me tendait un micro, et j’ai affirmé tout l’amour que j’avais pour les Imaginales. Je pense à la réflexion que mon enthousiasme vraiment débordant a dû me faire repérer par l’asile local, mais autrement j’ai réussi à ne pas trop bafouiller.
Comme je ne recule devant aucun sacrifice, voici le reportage de France 3 où j'apparais au milieu de nombreuses autres personnes :  

Ensuite, passons de l’autre côté de la table, chez Malpertuis d’abord, avec en grande tenue Thomas Bauduret, et l'illustrateur de l'anthologie numéro VIII, Bruno Bellamy



puis chez Elenya, pour signer le recueil Ex Machina où j'ai un texte. 

(sur la photo, Doris Facciolo et Leïla Rogon m'encadrent de leurs sourires et de leur agréable conversation)
C’est rigolo d’entendre les gens me dire en me voyant signer ici ou là : « Mais tu es là ici, aussi ? ». En effet, j’ai semé des textes à tout vent, ce qui me confère un don d’ubiquité très SF…
Le reste de la journée se passe entre rencontres, retrouvailles et découverte : je tenterai l’exercice très casse-binette de lister les noms ou pseudo de toutes les personnes que j’ai eu le plaisir de croiser pour papotage divers en fin de post. Un premier dîner avec mes amis Thierry Fernandez, Jean-Sébastien Guillermou et Anne-Lorraine Guillermou-Wagner (et mon chéri, bien sûr) place un point final chaleureux à cette première journée, pourtant bien pluvieuse. Discussions riches et passionnantes, où l’on rattrape les mois sans se voir.
  • Le samedi, on reprend grosso-modo les mêmes ingrédients avec les variantes suivantes :
    • Moins de pluie
    • Plus de monde
    • Un cosplay assorti par hasard à celui d’Axelle Colau, radieusement ravissante
    • Un peu plus de dédicaces
    • Un café matinal accompagné d’une discussion très agréable avec Sébastien Soubré-Lanabère, où il fut question de méthode d’écriture, d’inspiration, de réseaux sociaux, etc.
    • Des repas et des rencontres avec un peu les mêmes (il y a des amis qui manquent le reste de l’année pour cause d’éloignement géographique, alors on ne se lâche plus quand on se voit !)
    • L’assemblée générale de Tremplins de l’Imaginaire, où, à défaut du Piou lui-même, ses lunettes étaient présentes...
    • Un banquet géant où j’ai eu le plaisir de discuter un bon moment avec Stéphane Desienne, un auteur dont j’ai déjà chroniqué plein de bouquins sur ce blog et dont j’ai acheté le petit dernier, Roses Mécaniques.
  • Le dimanche, j’ai enfin mis les pieds dans les magic mirrors pour suivre la table ronde sur le numérique, avec Lionel Davoust et Jean-Claude Dunyach. 

    Ensuite, je suis allée écouter James Morrow dialoguer avec Jean-Claude, ce qui constituait un agréable concentré d’intelligence pétillante.


     Enfin, je suis allée à la très attendue table ronde sur les états généraux de l’imaginaire, qui vise à fédérer les énergies afin d’œuvrer à la promotion de nos littératures, auprès des médias, des librairies et des institutions. Plus de détails prochainement. En tant qu’autrice, membre d’une association organisatrice de salon littéraire, et d’un forum d’écriture spécialisé dans l’imaginaire, je pouvais difficilement faire l’impasse là-dessus, vous en conviendrez.
Alors, qui ai-je rencontré à Épinal ?
A tout seigneur, tout honneur, mes éditeurs, et les autres auteurs de Malpertuis, Elenya et l’équipe de Présence d’esprits :

Thomas Bauduret et Christophe Thill : merci d’avoir de nouveau retenu un de mes textes, vos anthologies sont à mes yeux (et je ne suis pas la seule) des références pour le fantastique. Merci à Bruno Bellamy pour ses dessins et sa compagnie. Et toute mon amitié à Sébastien Soubré-Lanabère, auteur de Jérôme sous l’orage, pour nos conversations passionnantes, j’espère qu’on aura l’occasion de reparler de nos futurs projets respectifs ! Un gros hug à mon amie Bénédicte Coudière, aussi adorable que talentueuse. Bravo pour le match d’écriture, you rock ! Et la bise à Elodie Serrano et Marlène Charine, copines de sommaire !

Leïla Rogon : merci pour m’avoir fait une petite place au stand d’Elenya. C’est toujours avec fierté que je signe mon texte dans l’anthologie du salon fantastique avec sa couverture renversante. Et la bise à Doris Facciolo qui, elle aussi, était présente sur deux stands.

Christian Hoquet, Olivier Bourdy et Georges Bormand : un grand merci à l’équipe de Présences d’esprits qui a publié mon Point Q dans le numéro 88, avec une illustration parfaite !

Après, par équipes :

Numériklivres : La bise à Stéphane-vivement-le-tome-deux-d’Ayanar Pavanelli et encore à Marlène Charine pour le projet Alice (elle aussi, elle ubiquite), et bien sûr à Stéphane Desienne, dont je suis encore et toujours les projets avec passion. Et la bise à Jean-François Gayrard, pour son humour et ses calculs de remises ! XD

Le Walrus Institute : (juste quelques uns sur la photo : Michael Roch, Stéphane Desienne et Jacques Fuentealba)

relâchés pour une permission sans même la présence d’un infirmier, la team que je suis aussi depuis des années maintenant (en en faisant, discrètement, partie grâce à une nouvelle publiée dans cette maison) partageait l’espace avec NL et les collections romance et fantasy de l’Ivre-book. Alors une bise et même plusieurs à Olivier Saraja, Michael Roch (depuis le temps que je lis ses textes… entre Mortal Derby X, Twelve, Radius, etc et que je regarde ses vidéos…), Aude Cenga et son compagnon dont j’ai encore oublié le prénom (pardoooon !!), et de nouveau Desienne (qui ubiquite), et Jacques Fuentealba (ubiquiteur également). On avait là un beau portrait de famille !

(j’essaie de me souvenir de l’ordre des stands dans la bulle, soutenez-moi mentalement)

Les indés de l’imaginaire : la bise à Eva Simonin (in SF we trust) et à Franck Dive, bien sûr. Que vos livres s’envolent loin et fort ! J’ai loupé le bonjour à Jérôme Vincent mais j’ai bien discuté avec Jean-Laurent Del Socorro donc je pense être pardonnée…

Armada : la bise à Jérôme Baud et Jean Rébillat. Pas eu le temps de faire une razzia de carnets de croquis, on reprendra là où j'en suis restée à une autre occasion.


Rroyzz éditions : découverte de cette maison située à Yutz et agréable rencontre avec Emmanuel Millet et ses auteurs

Le peuple de Mü : distribution de biscuits et de bonbecs pour Davy Athuil et Driss Embarek, pour Fred Morwen Malvesin et un autre ubiquiteur en la personne de Michael Roch, plus Luce Basseterre, bien sûr, Emmanuel Quentin, Sébastien Tissandier, Pierre Léauté. Une sacrée équipe, là aussi !

Passage chez Rebelle pour kidnapper un roman de Lionel Behra et celui de Maxime Verneuil, hop !

Arrêt chez Luciférines, avec un grand bravo à Barbara Cordier pour sa jolie maison d’éditions qui fait envie –belles couvertures, bons textes- et la bise à Xavier Otzi pour m’avoir confié son Homme Maigre. (et re Jacques Fuentealba, il repassera par là)

Ensuite, si je me penche sur les autres auteurs et autrices que j’ai pu rencontrer :

Silène Edgar entraperçue, Lise Syven, Paul Béorn, Lilie Bagage, Jean-Claude Dunyach, Lionel Davoust (Port d’âmes, ma claque 2017), Alex Evans, Celia Deiana, Cindy van Wilder, Agnès Marot, Aurélie Wellenstein, Magali Lefebvre, Danièle Martinigol, Francis Berthelot, Andréa Deslacs, Manon Bousquet, Célia Flaux, Natacha Vas Deyres et bien sûr Jean-Sébastien Guillermou, qui a halluciné de voir arriver vers lui un lecteur costumé comme un de ses personnages. La méga-classe !

(Jean-Sébastien Guillermou, dévasté par la quasi disparition des intégrales de son roman, dont les trois derniers exemplaires s'évanouirent dans une faille lectoralo-temporelle en début d'après-midi du dimanche. Voyez comme il cramponne sa cassette !)
Et pour les ami-e-s de forum, celles et ceux qui me font le plaisir de me saluer à tous les coins de salon, transformant mes déambulations en salons de thé improvisés : Aramis (super que tu aies réussi à te libérer!), Adé, Lofarr venue de si loin (je suis tellement contente d’avoir pu discuter avec toi !!), Eloya et Robina (pareil, merci de m’avoir pistée pour qu’on puisse enfin se faire la bise), MadManu, Kushiel , Chany (je t'assure que je vais finir par me souvenir de l'association pseudo-visage!), laCath, Dirga, Crazy, Lulye (quel plaisir d’avoir pu faire ta connaissance à la pizzéria !), Betty, Panthera, Edel-Weiss, Ifuldrita, Luxia, la Louve, Erreur, Ivan, Any, Capucine, Illiane, l'Homme au chapeau (qui l'a perdu!!), Anita, Elyna, AgatheK, Ardawal, Umanimo, Axo, Luani, Mistigri, Alaëlle et Arcane : toutes et tous, même si on n'a pu échanger qu'un clin d'oeil, je croise les doigts pour vos projets et vos romans ! Et mille pardons à celles et ceux que j'ai pu avoir loupés ou oublié de citer, ce sera pour une autre fois, j'espère ! (Emilie Querbalec en particulier, pour nos agendas 2017 de la lose ! )
Et une pensée pour les absents, celles et ceux qui n'ont pas pu venir... <3

J’ai aussi pu exprimer à Stéphanie Nicot mes remerciements pour tout le boulot abattu pour faire des Imaginales un rendez-vous de plus en plus génial au fil des années. Quand on y pense, c’est impressionnant.

Et maintenant, il faut se souvenir de remplir le frigo et aller pousser un caddy au supermarché. (ça calme, hein?) Franchement, je préfèrerais pousser sur les pédales de mon grand Bi pour retourner à Epinal ! Plus que 364 fois dormir...l'édition 2018 aura lieu du 24 au 27 mai. Y serez-vous ? ;)

ps ; les deux sacs du début, c'était pour les bouquins (presque exclusivement des petits éditeurs non distribués ou difficiles à trouver en librairie)

9 commentaires:

  1. Lofarr (Claire)23 mai 2017 à 21:48

    Magnifique compte-rendu Dominique. Moi aussi j'ai été très heureuse de discuter avec toi. Ça faisait tellement longtemps que j'avais envie de te rencontrer IRL. <3

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    1. Ben voilà ! J'espère qu'on pourra remettre ça l'an prochain ! :) Ce sera un grand plaisir.

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    1. :) J'ai adoré tes pitches. Il fallait y penser. Et je croise les doigts pour toi, tu sais ce que je pense de ta plume !

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  3. Très bon compte-rendu pour une édition exceptionnelle et historique à plus d'un titre. :-)

    L'Imaginaire est en marche, et rien ne l'arrêtera.

    Prochain arrêt : les Aventuriales.

    majQa'

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    1. Yesss, cher ami, ce sera un plaisir de te revoir à cette occasion (et nous l'espérons, JP et moi, avant pour une résidence d'écriture ! ^^) Bises

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  4. En plus on a trouvé un chouette troquet sympa et bonne bouffe pas cher. Avec une TATIN ....

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    1. Ah oui, ça, il faut dire que vous avez eu du nez, sur ce coup-là !

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    2. Et des tagliatelles bolognaise à revenir d'entre les morts.

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