Un peu en retard, mais je tiens à dire un grand merci aux
organisateurs du festival Zone Franche où je me trouvais les 4 et 5 avril
dernier. C’était une vraie fête avec toutes les occasions rêvées pour de belles
rencontres ou retrouvailles. Mine de rien, je commence à connaître un peu de
monde et je n’ai pas vu le temps passer, entre discussions et découvertes des
nouveautés sorties ce printemps, sans compter les ouvrages qui me font envie
depuis un moment. J’en viens à me dire que, pour certaines collections, je vais
devoir me faire une liste pour éviter les achats en double.
J’ai ramené dans ma besace plusieurs livres et je suis en
train de lire Taupe de Nico Bally chez Malpertuis. Voici un
ouvrage surprenant puisqu'il s'agit d'un roman jeunesse (je le lis
d’ailleurs avec mon fils en lecture du soir) ce qui ne me parait pas commun
chez cette maison d’édition. Aventures steampunk d'un garçon et d'un chat curieux, Taupe me donne une très bonne impression jusqu’à présent. Mon jeune lecteur et moi-même attendons notre moment de lecture commune
avec régal (ces derniers mois, il est passé de Pierre Grimbert, à Alexis
Flamand en passant par Jack Vance et maintenant Nico Bally. Il est bien élevé,
ce petit. La prochaine lecture sera du Nadia Coste, d’ailleurs : la
trilogie de l’Aiglon)
J’ai revu ou rencontré de nombreux auteurs, éditeurs de
romans, d’anthologies et de fanzines. J’ai regretté d’avoir prévu de repartir
dès le samedi soir car je n’ai pas eu le temps de parler avec tout le monde.
Par contre, je me pose quand même une question : quid
de la présence des éditeurs numériques en salon ? Pour l’instant, je n’en
ai rencontré qu’au Salon du Livre. C’est assez dommage, je trouve, que pour une
raison qui m’échappe, ces acteurs incontournables à présent de la diffusion de
la littérature, et en particulier de la littérature de genre, restent quasi
invisibles du grand public. Derrière les livres immatériels, il y a des auteurs
en chair et en os, des œuvres travaillées et bichonnées et des éditeurs qui
font le même travail que les autres, n’est-ce pas ? J’aimerais bien les
voir plus souvent et discuter avec eux aussi … Mon seul petit regret, en somme.
Ce n'est pas faux ce que tu dis à propos de la (non-) présence des éditeurs numériques aux salons, mais il faut considérer que ce sont, dans la plupart des cas, des petites structures avec très peu de personnel qui ne peuvent pas se permettre le genre de dépenses requis par un tel engagement. Numériklivres a franchi le pas, l'année passée, avec deux petits salons dans la région de Toulouse avant de tenter l'aventure du Salon du Livre de Paris. Je pense que c'était une très bonne décision, mais il me semble qu'il faudra attendre encore un certain temps avant de voir les autres suivre ce bel exemple.
RépondreSupprimerBonsoir Thomas ! En effet, ce sont de petites structures, mais en papier on a aussi de la micro édition, donc je ne sais pas si le problème vient de là. A Bagneux (Zone Franche, donc), les stands sont gratuits pour les éditeurs, donc par exemple pour un éditeur numérique en région parisienne, le coût est limité, surtout si ses auteurs jouent le jeu. J'ai vu aussi des éditeurs de fanzines à Bagneux, ils n'ont pas beaucoup de sous non plus, donc je me demande si l'absence des éditeurs numériques ne provient pas tout simplement du fait qu'on ne pense pas à les inviter... en tous les cas, c'est dommage, car j'ai découvert (et je continue à découvrir) des textes de grande qualité en numérique, et le travail des auteurs et des éditeurs mérite d'être connu du grand public. Je suis en train de réfléchir d'ailleurs à l'organisation d'une manifestation dans ma région qui soit ouverte aux livres sur tous supports.
SupprimerMerci de ton passage par ici !
Cette manifestation serait une excellente initiative ! Je regrette moi aussi le manque d’auteurs « numériques », cette discrimination est à mon sens fort regrettable.
RépondreSupprimerJ'aimerais bien, et puis notre bonne vieille terre du Milieu manque d'un festival de l'imaginaire, alors on va tenter de se lancer...
Supprimer:D
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