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lundi 25 août 2014

Des mes bonnes vacances en Allemagne, et de mon séjour écourté aux Pays-Bas parce que c’était bordélique



Après un début d’été très dur pour des raisons que je ne développerai pas, je reviens de vacances regonflée et  pleine de résolutions somme toute très classiques. La première est de reprendre une vie normale : écrire (et cesser de considérer que des tas de choses sont plus urgentes ou importantes), faire mon travail de bénévole dans les deux associations où j’ai des responsabilités et reprendre mon boulot qui-me-fait-manger avec sérénité.  La deuxième est de sérieusement retourner en salle de sport pour retrouver une forme (des formes...) convenable(s). La troisième est de réalimenter ce blog.
Je vais commencer par un billet d’humeur. Mes vacances ont été globalement agréables, malheureusement arrosées comme ailleurs en Europe, mais plutôt satisfaisantes. L’Allemagne, où j’ai fait un grand tour en famille pour la deuxième fois, est un pays accueillant, où l’on mange très correctement pour pas cher, où dans chaque musée où je me suis présentée avec mes enfants on m’a consenti des tarifs raisonnables, y compris pour mes enfants majeurs, bref, nous nous y plaisons beaucoup. (Ils ont en plus des parcs d’attractions de folie. Un jour, je vous parlerai de ma passion des montagnes russes qui déchirent). Et nous retournerons un jour en Allemagne, c’est sûr.
Seulement, j’ai eu comme idée pour terminer ces vacances : « et si on poussait jusqu’à Amsterdam, pour voir ? ». Sur le coup, ça ne paraissait pas idiot. Depuis Düsseldorf, il faut moins de trois heures pour y aller et ça tentait bien tout le monde. Va pour Amsterdam.
Au début, comprenez hors de la capitale, c’était plutôt sympa. Malgré une météo et des températures maussades, on a découvert un arrière-pays plat mais joli, avec de beaux villages et de chouettes baraques, rien à dire. Bon, ils pratiquent l’autoroute à 90 à l’heure sans raison objective, mais on est en vacances, hein, pas de stress. Restos hors de prix pour diner, mais c’est culturel là-bas, pour moins de 30 ou 40 euros, on ne dine pas (sauf à aller à MacDo, mais bon…). Il suffit de le savoir et  de ne pas rêver de bonnes platées copieuses, saines et pas chères comme celles qu’on trouve en Biergarten allemands, par exemple. Il vaut mieux éviter aux Pays-Bas quelques joyeusetés locales, comme les krokets, espèce de purée de pomme de terre vaguement assaisonnée de viande hachée et d’épices et copieusement panée et frite sur deux bons millimètres d’épaisseur bien grassouillettes, ça peut préserver vos artères. Ami du cholestérol, levez-vous. Du haut de ma cinquantaine frémissante, j’en tremble encore.
Non, ce qui m’a copieusement gonflée, et quitte à faire mon « odieuse connasse », je ne vais pas faire dans la dentelle, ce sont :
- les vélos à Amsterdam : ah oui, vous allez dire, mais ça contribue au charme et c’est vachement écolo, tout ça, et ils sont prioritaires sur les piétons, donc ‘faut bien qu’ils passent. Prioritaires, oui. Mais honnêtement, quand tu es piéton, ils représentent carrément une menace car ils foncent comme des dératés et au bout d’un moment tu te dis qu’entre une voiture ou un vélo, c’est peut être avec la première que tu cours le moins de risques. Sans rire.
- les tarifs honteux des musées à Amsterdam. 15 euros l’entrée pour le Rijk, autant pour le musée Van Gogh, et aucune réduction pour les étudiants ou des lycéens majeurs. Deux musées dans la journée, diguiling, passage à la caisse. Pour mémoire, le Louvre par exemple (où des visites multiples ne suffisent pas à faire le tour des collections) propose la gratuité aux mineurs et aux jeunes de 18 à 25 ans résidant dans l’Union Européenne.  Du reste, c’est pareil à Orsay : gratuité pour les jeunes Européens de moins de 25 ans, et des billets à 11 euros maxi. Ben oui, la France le fait, mais le retour d’ascenseur est une notion inconnue aux musées Van Gogh et Rijk. L’Amsterdam muséum, c’est idem, c’est un ticket de 15 euros, mais on n’a pas testé, hé, pas tous les plaisirs en même temps.
- Le fait que, malgré une réservation de billets la veille pour le musée Van Gogh, on fasse poireauter les gens sous une pluie battante avant de les laisser entrer. Dans un musée normal, on a une file qui avance. Là, ça fonctionne par lot. Nous nous sommes présentés au musée 15 minutes avant l’heure inscrite sur le billet, croyant bien faire. Il pleuvait des cordes à nœuds, mais les joyeux gardiens qui ne se déparaient pas de leur bonne humeur trouvaient utile de laisser les gens faire le pied de grue dehors alors qu’il y avait à deux mètres un porche abrité, quasi désert, dont eux-mêmes bénéficiaient, ‘faut pas déconner. A noter que, dans ce pays où il flotte fréquemment, il pourrait être futé de placer des abris pour les visiteurs s’il est indispensable de les faire attendre en plein air. Ah ben oui, mais ce serait moins drôle, et puis d’abord, le règlement c’est le règlement. Si t’attrape la crève, c’est que t’es pas habitué à être traité comme du bétail. T’as payé (cher) ton  billet à l’avance, tu es là dehors à te tremper sous la pluie, mais tu attendras (d’ailleurs au-delà de l’heure convenue, pas loin de 10 minutes de plus)  que les joyeux préposés te laissent rentrer. J’ai vu une maman supplier, les mains jointes, un mec de laisser son fils trempé comme une soupe se mettre à l’abri sous le porche. Mon envie de voir des Van Gogh a fondu sous le déluge et mon sentiment de ras-le-bol a pris un cran méchant.
Ensuite, ben, tu refais la queue pour déposer tes affaires à la consigne. Sinon, ce ne serait pas drôle non plus. Là, j’ai commencé à me dire qu’ils étaient organisés comme des pieds.
Et enfin, tu fais la queue pour voir les tableaux, avec des fâcheux en plus qui trouvent désagréable qu’un garçon de onze ans, en l’occurrence le mien, fasse un commentaire sur un tableau. Ce fut le « chut » de trop, prononcé par une jeune cruche (francophone, peut-être) au regard passionnément perdu dans la toile qui devait se trouver plus à même d’apprécier l’Art que nous, qui a achevé de nous donner envie de nous barrer de ce pays .
Alors là, je voudrais dire une chose très simple : un musée, ce n’est pas un mausolée, une église, un temple, que sais-je ? Ce n’est pas un lieu de culte ou de méditation. Je n’ai jamais vu/lu nulle part qu’on n’avait pas le droit d’y parler, de discuter. Attention, je ne parle pas de piailler façon Café du Commerce, car je comprends qu’on puisse trouver désagréable d’écouter des papotages, hauts et forts, sans fin à côté de soi. Mais honnêtement, mon fils (qui avait attendu patiemment comme les autres sous la pluie sans chahuter et qui n’est pas précisément du genre à enquiquiner les adultes) a juste dit une phrase (en face d’une toile très particulière du reste, représentant un crâne fumant une cigarette, un truc qui ne manquait pas d’humour sur les méfaits du tabac), il n’y avait pas de quoi le rabrouer. Et l’art, pour moi, c’est quelque chose qui suscite le dialogue, c’est fait pour en parler, pour partager. Et il faut que ce soit accueillant, vraiment, pour les enfants. Il ne suffit pas de leur proposer des « parcours ludiques » et autres bricoles pour les occuper pendant que les parents visitent. Il faut qu’ils puissent s’approprier leur visite, à leur façon. Même si  ça les fait parler, un peu. Jeune cruche, ignorez-vous donc qu’il faut parler avec les enfants ? Peut-être que jeune cruche n’en veut pas, d’enfants. Elle a raison, il vaut mieux qu’elle s’en passe si elle ne peut pas supporter qu’ils parlent. Qu’elle reste donc confite, seule, dans sa contemplation empreinte de savoir, ça ne lui permettra pas de partager son expérience avec la vision, souvent surprenante et juste, d’un enfant. Tant pis pour elle. D’ailleurs, je me demande si elle se serait autorisée cette remarque aigrie si la phrase avait été prononcée par une adulte, moi par exemple. Je ne l’ai pas envoyée paître, mais la voilà habillée pour l’hiver.
*Aparté agacé* : (et je reprendrai  ensuite ma descente en règle d’Amsterdam, promis)
Emmener ses enfants au musée, c’est un acte d’éducation à la culture et c’est courageux, croyez-moi. J’en ai rencontré, en plus de vingt ans à élever mes gamins, des fâcheux, des « ah non, pas de poussette » quand votre enfant pèse plus de 10 ou 12 kg et qu’on s’est bien gardé de vous le dire quand vous avez acheté les billets. Jamais compris en quoi les roues caoutchoutées de ma poussette pouvait esquinter des parquets, quand on laissait quelqu’un juché sur des talons aiguilles ou porteur de chaussures ferrées arpenter les beaux salons d’un célébrissime château de région parisienne dont un roi mégalo a fait son grand œuvre. Deux parcours de visite avec 12 kg dans les bras, super, merci pour l’accueil des familles… Idem, même expérience dans un musée, par ailleurs quasi désert, d’une petite ville de Bretagne, ou pire encore, dans une église du XIIème en Auvergne, comme si les pierres de Volvic allaient souffrir de ça ! La connerie n’a pas de frontière régionale. Sans parler de la gardienne psychopathe d’un autre musée parisien, spécialisé dans les Arts asiatiques, qui, après avoir tenté en vain d’arracher un sourire à mon fils encore petit, s’est mis à littéralement l’agonir d’injures parce que, bizarrement, il avait rechigné à répondre à ses avances. Elle, elle était bonne à enfermer. Et je comprends mon bout de chou d’avoir grimacé, elle était craignos et moche.  J’ai failli aller me plaindre à la direction, mais à quoi bon ? J’ai autre chose à faire qu’à m’en prendre aux imbéciles et aux tarés.
La réalité, c’est qu’un musée vit de subventions mais aussi de visiteurs. Le jour où les gens n’emmèneront plus leurs enfants au musée, parce que c’est trop cher ou qu’on les accueille mal, les musées finiront par en claquer car les enfants devenus grands n’en auront plus rien à foutre, de Van Gogh, de l’art asiatique, de l’église romane et du musée du kouign amann et ne voteront plus les budgets. Ce sera dommage, mais ce sera trop tard. Et pour certains musées, ce sera bien fait pour leur tronche.
Il faudrait que les crétins qui rouspètent contre la présence d’enfants dans les musées ou autres lieux culturels comprennent enfin que c’est bien plus simple pour des parents de les emmener au parc, à la plage ou dans des manèges. Ce sont les mêmes qui se désolent sur le manque de culture des jeunes, qu’ils ne prennent pas la peine de fréquenter, hein, ils sont vachement mieux qu’eux. Qu’ils grillent donc en enfer.
*Fin de l’aparté agacé*
*Suite de mes récriminations contre Amsterdam et des raisons qui font que je n’y retournerai que pour des raisons impérieuses/professionnelles et certainement pas pour ne serait-ce qu’un weekend end en famille, même si on me l’offre…*
- Le musée Van Gogh est vite visité (c’est tout petit, certes on y voit quelques toiles célèbres, mais allez plutôt à Orsay…), et quand on va récupérer sa consigne, ben, on refait la queue, hein, parce que c’est la même file pour les gens qui arrivent et ceux qui repartent. Re un quart d’heure à poireauter bêtement. Organisation : zéro.
- Et pour la première fois de ma vie, on m’a paumé un truc à la consigne… Comme par hasard, un élément vital aux Pays Bas : un parapluie. Ah ben oui, paumé, le parapluie pliant si pratique de mon fils. Là, j’ai vu rouge, je suis allée rouspéter et menacer d’écrire une réclamation officielle (autrement, ils avaient tous l’air de s’en foutre royalement) et … le musée est allé piocher dans la vingtaine de parapluies paumés en consigne pour m’en donner un. Pas pliant, mais bon.  Donc, moralité, ce musée là, il vaut mieux laisser tomber.
- Le Rijk : là, idem, c’est hors de prix, mais il est pas mal fichu, avec les collections de peinture, d’arts décoratifs, les bijoux, présentés par époque, c’est une approche intéressante. Pas immense, hein, c’est pas non plus un truc qui nécessite des visites multiples. Par contre, pour la bouffe… on s’était dit, en un peu habitués du Louvre, « oh ben, il y a certainement des restos… », parce que depuis qu’on m’en parlait, je me disais que c’était comme le Louvre, hein ? Eh bien, non, chers lecteurs. C’est le bordel comme au Van Gogh museum. Il y a une malheureuse cafétéria étique où les gens, devinez quoi, font la queue, et c’est tout (et pour bouffer des krokets, si ça se trouve, mais j’en sais rien, c’était inapprochable). Pour un musée de cette fréquentation, c’est effarant. Un machin avec vingt tablounettes rondes, ils ne  vont pas loin avec ça.
- Du coup, on s’est dit « Pas grave, on va aller bouffer ailleurs et revenir après ». Ah ben oui, sauf qu’il faut refaire la queue aux consignes pour récupérer ses affaires et quand tu reviens, tu refais la queue (oui, même si tu as déjà ton billet, il n’y a pas de file rapide). Et sous la pluie, bien sûr. Et attention, le musée est ouvert de 10 h à 17 h, tout le temps qu'on perd à poireauter et à chercher à s'alimenter, c'est un bout des quinze euros d'entrée qui s'envole...
Inutile de dire qu’à ce compte là, on en avait marre de toute cette organisation de merde, on a décidé qu’on n’allait pas dépenser nos sous à la boutique des musées, et qu’on allait écourter notre séjour.
- Dernière péripétie : notre hôtel n’était pas intra muros : les tarifs sont exorbitants dans le centre de la ville donc on s’était éloignés pour prendre deux chambres à l’aéroport. C’est cool, sauf que la place de parking coute 17,5 eur par jour, idem pour les résidents de l’hôtel qui ne prennent pas l’avion. Donc je manque de m’étouffer en voyant que pour deux jours, je dois sortir 35 euros de stationnement. A noter que l’hôtel n’a pas jugé utile de me faire payer ceci avec la chambre et les petits déj, ça aurait été trop simple. Le tarif ne figure pas non plus sur Booking, ce serait dommage d’informer les clients au moment de la réservation ce qui permettrait de pondérer le coût soit disant modéré des chambres. Mais passons, je suis contente de me barrer et je suis à presque mille bornes du salut, donc allons payer l’octroi et ciao. Me voilà en face d’une machine à payer le parking, avec deux touristes chinoises qui papotent à côté en attendant la navette pour Schiphol. La CB visa ne fonctionne pas, tiens, c’est nouveau, elle a fonctionné partout sauf ici. Bon, je mets un billet de 50 euros. Et là : jackpot, bingo, diguiling diguiling diguiling le machin me crache la monnaie, en pièces de 10 et 20 centimes.  Un nouveau déluge néerlandais, monétaire cette fois-ci, s’abat devant moi, 15 euros en pièces jaunes, qui viennent frapper le petit clapet du receveur, au risque de voir mon fric atterrir par terre. J’ai l’impression que l’hémorragie n’en finira jamais, un tsunami tintinnabulant. Les Chinoises m’ont demandé si c’était une machine à sous. Je n’avais jamais vu ça de ma vie. Elles non plus, je pense.
Quand la diarrhée s’est interrompue, j’ai ramassé mon énorme magot en me servant de mon tee-shirt parce que, bien sûr, il n’y a pas de porte-monnaie assez grand pour contenir un tel bazar et mes seules mains ne suffisaient pas et je suis allée déverser le truc sur la banque de la réception de l’hôtel, façon « regarde un peu cette merde ». Mon chéri attendait dehors avec les enfants et le coffre plein, en rêvant de passer au plus vite la frontière. Moi, j’avais pour la fille à la réception mon air qui voulait dire « Si tu me fais ch… ne serait-ce qu’un millième de seconde, tu vas comprendre que mon anglais est aussi aisé que le tien, ma poulette ». Bref, la réceptionniste fait celle qui ne comprend pas le problème, moi je lui dis que je n’ai jamais vu ça de ma vie et que je veux la monnaie en billets et pas en micro pièces. Bon, la voilà qui recompte, en prenant son temps, (moi je m’en foutais, avec 11 h de route à faire, je n’en étais pas à un quart d’heure près et je n’avais pas l’intention de lui faciliter la vie) et qui m’annonce benoitement 13.9 euros. Je lui dis sèchement que 50-35 ça fait 15 euros. Je n’ai pas ajouté que soit la machine ne savait pas compter, soit elle, mais je pense qu’elle a compris. Elle m’a donné mes quinze euros en billets et on a fui. Littéralement. On aurait pu s’arrêter à Utrecht ou ailleurs, hein, ‘parait que c’est beau. Oui, on aurait pu, mais on ne l’a pas fait et on ne le fera pas.
Plus jamais, les Pays-Bas. Des sondages disent qu'en France on n'accueille pas bien les touristes. Moi, je connais maintenant un pays bien pire.

13 commentaires:

  1. Et sinon, vous avez eu beau temps pour le retour ?

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    1. Warf ! On a eu un gros orage de grêle, mais dès qu'on a passé la frontière allemande, ça allait mieux. Un signe du ciel, probablement... :-) On s'est arrêté dans notre petit resto italien préféré de Düsseldorf histoire de se remonter le moral et on a fini notre voyage paisiblement.

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  2. Effectivement, cela ne fait pas envie, et même peur question accueil et ouverture d'esprit, bon sens. Ma famme avait apprécié, mais elle n'a pas visité les musées. Le port vaut-il la chanson ?

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    1. Ah Cedricg, on n'a pas poussé le masochisme jusqu'à aller jusqu'au port. Le côté calamiteux de l'expérience a été suffisamment marqué pour qu'on préfère garder notre temps et nos euros.

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  3. Pas vu le port, ni même les dames d'ailleurs (c'est de la cul-ture) rapport à notre progéniture qui accompagnait. Juste le centre.
    Domi a oublié les tarifs de transport : 13 euros à 5 le billet de tramway 1 heure (non pas de tarif enfant là non plus).
    La quasi absence de Brueghel au Rijk Museum (on venait un peu pour ça aussi, hein), et les plans des musées "En Français" furieusement explicites dans lesquels vous n'avez que les numéros des étages et l'emplacement des WC !
    Finalement je me suis demandé si la réussite économique de la Hollande n'était pas basée sur un malentendu : Tout le monde dit que ce sont de bons commerçants donc ils réussissent dans les affaires. En fait ils déploient des trésors d'ingéniosité pour offrir le minimum a un tarif prohibitif.
    Never again.

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    1. Ah André, et nous n'allons pas enfoncer le clou non plus sur la capacité ahurissante à fabriquer des plats loupés à partir d'ingrédients simples, par exemple cette étonnante salade fortement assaisonnée du dernier soir dont tu as soigneusement conservé la recette et la pizza quatre fromages de notre fils. Il faudrait un billet de blog spécial pour ça.

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  4. Ouille, la vache, c'était gratiné ce passage aux Pays-Bas !
    Je compatis, ce n'est jamais agréable de faire ce genre de mauvaise expérience pendant ses congés...
    (sinon, j'adhère complètement à ton coup de gueule concernant l'accueil des enfants dans les lieux de culture, et pourtant je n'en ai pas et n'en veux pas, comme quoi ;) )
    (je me souviendrai toujours de l'une des mes petites cousines, en amour devant une sculpture de chat en jade au Louvre, demandant si on peut l'acheter pour la ramener à la maison... ^^)

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    1. Bonjour Roanne ! Super de te lire dans ces parages ! Eh oui, en matière de voyage,on ne gagne pas à tous les coups... Jolie anecdote que l'histoire de ta petite cousine ! Mon fils, lui, cherche les animaux dans tous les tableaux, et quand on joue à ça avec lui, on peut en avoir pour un moment !

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  5. Outch ! Bon, ben je n'irai pas non plus en Hollande, alors ! ^^;

    D'un autre côté, il n'est pas temps qu'une cruche vienne rabrouer mes enfants. (J'ai une tendance très nette à me montrer très mère-louve à ce sujet !) Et la culture, c'est pour tout le monde, non mais oh !


    Faut venir en Belgique ! Nos amis flamands sont très sympas (Bon, Bart ne nous aime pas mais on ne peut pas plaire à tout le monde) et en Wallonie on a pas mal de choses à voir pour un si petit pays ! ^^ (et des musées aussi. Payants mais en général à prix raisonnables (sauf l'abbaye de Stavelot ! O.o) et gratuits un dimanche par mois je crois ! ^^;;;).

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    1. Bonjour Gaëlle ! Merci d'être passée me voir ! <3
      J'ai plein d'amis en Belgique (et encore plus depuis que je suis sur la Mare), donc ça va faire partie des projets !

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    2. C'est une bonne nouvelle, du coup ! :3 Et comme en Belgique, il pleut beaucoup, c'est le pays idéal pour les grenouilles ! ^vv^

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  6. Je compatis, même si après deux années passées à Strasbourg, le passage sur les vélos à Amsterdam m’a fait rire, c’est vrai qu’ils sont emm… :D
    Sinon, à Florence, une gardienne de musée a hurlé « Silenzio ! silenzio ! » avant de replonger dans un silence catatonique. Ah, les peintures de la Renaissance ! :D

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  7. J'ai vu les photos de votre voyage à Florence, ça avait l'air somptueux. C'est une de mes destinations futures, encore plus depuis que j'ai parcouru ton album !

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