Tu fais quoi, Domi ?

Bon, elle fait quoi, Domi, en ce moment ?

Bonne question. 

1)      Sur Colonie(s), roman de science-fiction, j’attends avec autant de patience que possible le retour de mes primo-lecteurs. Il faut dire à leur décharge qu’ils attendaient le roman corrigé depuis plus de 6 mois, et donc que les personnes disponibles alors n’avaient peut être pas autant de temps à me consacrer début mars. Je leur suis très reconnaissante du temps qu’ils consacrent à ce délicat travail. Je suis contente d’ailleurs des deux retours que j’ai eus pour l’instant : encourageants, ils ne remettent pas en cause de très gros points structurels. Par contre, les deux me réclament une suite… Il faut dire qu’avec ma manie des fins ouvertes, ça me pendait au nez. J’ai quelques idées pour un tome deux, mais là c’est trop tôt parce que mon cerveau est branché sur autre chose… voir point suivant !

2)      Mon projet suivant sera une série destinée au numérique. J’ai cette idée en tête depuis plusieurs années, mais m’estimant incapable de mener deux récits longs en même temps, j’ai préféré terminer Colonie(s) avant de commencer à plancher sur cette histoire. Je peux dire que les ingrédients seront : de la danse, deux sociétés secrètes dotées de pouvoirs conférées par des entités ésotériques, de l’action et un chouïa d’érotisme. C’est un spin-off de ma nouvelle Fers et Talons, ma toute première publication sortie en 2012 dans le numéro 17 de l’Armoire aux Epices. Voilà, vous en savez (presque) autant que moi… non, j’exagère, mais la suite sera pour plus tard. J’ai le contexte, la fin de l’histoire, des idées pour les épisodes quoique j’ai beaucoup de possibilités à ce stade pour inclure ce dont j’ai envie, ainsi que les profils de mes personnages principaux. C’est un stade dans la création qui est très excitant et qui fait que régulièrement j’ai l’air complètement perdue dans mon monde. C’est en effet le cas, autant l’admettre, hein…

3)      Je travaille sur l’alpha-lecture d’un roman fantastique pour un de mes collègues auteur, en collaboration avec une autre lectrice. C’est un boulot intéressant, passionnant même, qui consiste à faire ressortir les points forts et les points à retravailler sur un texte. Par contre, il faut le faire sans fournir de solution à l’auteur afin de ne pas s’immiscer dans son processus créatif, ce qui demande de faire taire l’auteur en soi et de ne laisser parler que le lecteur (avec un brin de technique quand même). Un exercice d’équilibriste où j’espère me rendre utile pour l’auteur. En tout cas, j’aime bien le thème de ce roman (dont je ne dirai rien, hein, je serai une tombe)

4)      Je bosse en parallèle avec l’association Gandahar sur l’organisation des Aventuriales de Ménétrol, salon du livre de l’imaginaire qui se tiendra les 26 et 27 septembre prochains. Nous sommes actuellement à la recherche de financement pour cet évènement via un appel ulule que vous trouverez ici : ulule des aventuriales. Nous espérons que les visiteurs seront nombreux à venir rencontrer auteurs et éditeurs en notre bonne terre d’Auvergne !

5)      Accessoirement, mon fils cadet prépare le bac et je commence à stresser avec lui.

Autrement dans les super projets des jours à venir, j’ai  dans mon agenda :

1)      La convention Génération Star Wars à Cusset organisée par les Héritiers de la Force les 2 et 3 mai. J’y serai avec Gandahar sur un stand dédié où nous présenterons nos revues (3 sont parues à ce jour) ainsi que des numéros d’Etherval, de l’association éponyme, avec qui nous avons conclu un partenariat. Et si tout va bien, vous aurez droit à une photo car j’ai l’intention d’y aller costumée.

2)      Les Imaginales fin mai. Le must des déplacements de l’année pour moi. J’ai très hâte d’y retrouver amis auteurs et éditeurs (et je me dis d’ailleurs qu’il va falloir que je m’entraîne à pitcher Colonie(s), car même s’il n’est pas fini de corriger, il commence à prendre bonne tournure et je devrais pouvoir commencer à en parler, comme ça, mine de rien, entre la poire et le fromage. Encore faut-il ne pas partir dans des bafouillages piteux…)

3)      La Japan Expo : j’ai eu envie de faire plaisir à mon cadet, du coup je l’emmène ainsi que son petit frère à l’édition de cette année. Je pense que ce sera terrible à cause de la foule, mais on verra bien. J’ai quelques éditeurs de ma connaissance qui font le déplacement chaque année, ça me fera plaisir d’aller discuter avec eux. Et puis j’espère qu’il y aura des démonstrations d’arts martiaux. Je ne pratique pas, mais mes enfants si, et je trouve la gestuelle de ces combats très belle. Je vois de la danse partout, que voulez-vous…

Voilà, donc ce n’est pas parce je suis discrète sur mon blog que je reste sans rien faire ! D’autant que deux publications sont à venir : La Biche, nouvelle écrite pour les 24 h de la nouvelle, sort cette semaine dans Gandahar 3 « 24 h chrono ». C’est assez drôle car des lecteurs m’avaient reproché une fin trop ouverte (ma manie, je vous dis) lors de sa version initiale. J’ai donc modifié la fin à l’occasion de cette parution. Pas sûre que cette fin-là réjouisse tout le monde, on va encore m’accabler de noms d’oiseaux. Eh ouais, c’est moi l’auteur, je fais ce que je veux !

La deuxième publication concerne ma nouvelle Externalisée, qui a été retenue par les éditions Malpertuis pour leur anthologie annuelle. Je pense que je consacrerai un billet particulier à la genèse de ce texte, certainement le plus personnel que j’ai écris jusque là. Je suis très fière de cette parution, car Malpertuis est une maison que j’admire pour la qualité de sa production. 

Un long billet, finalement, j’avais pas mal de choses à raconter.