Mes quatrièmes Imaginales

C’est la fête, les Imaginales. Pour les rencontres, les amis auteurs, les éditeurs dont je suis le travail, ceux chez qui je rêverais de publier, c’est un rendez-vous que je ne louperais pas, sauf catastrophe.  (Les catastrophes, ça arrive, alors je reste prudente dans mes déclarations, surtout quand je sors les violons)

 Je suis très contente car cette année je publie un texte aux éditions Malpertuis, dans l’anthologie annuelle, dont le titre est Externalisé. Le recueil sort pour les Imaginales et je me souviens qu’il y a quatre ans, je bavais d’envie devant le sommaire de l’anthologie annuelle d’alors en me disant « Un jour, peut-être, tu seras dedans… » . J’aime beaucoup le travail de la maison et c’est une vraie satisfaction pour moi  d’y avoir une petite place cette année ! 

Il y a quatre ans, un de mes amis auteur, qui dédicaçait son deuxième ouvrage me disait : « l’an prochain, c’est toi qui me dédicaceras ton roman ». Il est optimiste de nature et très sympa, mais ce n’est pas encore pour cette année. C’est assez drôle parce que j’emmène quand même à Épinal, bien serré au fond de mes tripes, le pitch de  Colonie(s). Je pense, j’espère que je vais bientôt pouvoir  considérer ce roman comme terminé. Il est actuellement en cours de relecture par trois personnes assez dévouées pour lui consacrer du temps qu’elles n’auront pas passé sur leurs propres écrits. A la lecture des autres retours que j’ai eus pour l’instant, je caresse l’espoir de finir cette dernière vague de travail cet été. Et ensuite, eh bien, je le lâcherai dans la nature. En attendant, je vais peut-être glisser son pitch dans quelques oreilles qui voudront bien écouter avec bienveillance la petite nouvelliste qui veut se faire aussi grosse qu’une romancière ! 

Enfin, je vais tâcher de promouvoir l’association Gandahar et ses publications, ainsi qu’encourager les visiteurs à se joindre à nous en septembre lors des Aventuriales, dans notre bonne vieille Terre du Milieu. Si vous avez envie de me lire, un de mes textes se trouve dans le Gandahar 1 et un autre dans le Gandahar 3. Je dois avoir d’autres textes ailleurs sur des stands du festival, peut être chez Elenya dans l’anthologie Ex Machina s’il leur en reste, ou chez Galaxies Lunatique numéro 86/23. Et dans AOC numéro 32 aussi. L’embarras du choix, donc…

Je prévois d’emmener quelques costumes, je mettrai des photos sur le blog si vous êtes sages. Je ne dirai rien des afters prévus, et de ceux qui vraisemblablement s’improviseront. Épinal est une parenthèse hors du temps dont j’ai toujours du mal à me remettre. Surtout, j’en reviens immanquablement avec une envie d’écrire à crever.